Auteur : Teófilo APARICIO LÓPEZ.
Tome 10 - Colonne 1695
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Titre de l'article : MONTOYA (LOUIS DE), augustin, 1497-1569.
Début de l'article :
— Luis de Montoya naquit le 15 mai 1497 à Belmonte (Cuenca), où naîtra Luis de León (1528-1591). On était au temps de l'unité nationale et de l'élan colonisateur des Rois catholiques.
Le père de Luis, Alvaro de León, l'envoya étudier à Salamanque, mais son fils lui annonçait son désir d'entrer chez les augustins, pour mieux y suivre Jésus-Christ. Le 26 avril 1514, il prenait l'habit au couvent de Salamanque.
De 1525 à 1535, il fut supérieur du couvent de Medina del Campo. Il passa alors au Portugal en qualité de visiteur et réformateur des religieux augustins qui, au jugement du roi, étaient relâchés. Il exerça les fonctions de maître des novices et de prieur au couvent de Lisbonne. Il prit une part active à la fondation du collège universitaire de Coïmbre, qui fut un des principaux centres d'études pour les augustins du Portugal. Lors de la fondation (1543), Montoya se trouvait déjà à Coïmbre avec vingt jeunes gens qui suivaient les cours à l'université aux frais du roi Jean III, bienfaiteur de l'ordre.
En 1551, Montoya assista au chapitre général de Bologne. Dans la suite il fut nommé confesseur de l'infortuné roi don Sébastien † 1578 dont il avait été le précepteur ; il renonça à cette charge honorifique et au siège épiscopal de Viseo, pour lequel le cardinal Enrique, futur souverain du Portugal, l'avait recommandé. Il mourut à Lisbonne le 7 septembre 1569, vénéré pour les hauts faits de sa vie et les prodiges qui suivirent sa mort.
Montoya composa et publia plusieurs ouvrages sur l'ascèse et la vie spirituelle. Ils sont aujourd'hui fort rares. T. Herrera déclare que, « libéré de ses nombreuses occupations, Montoya rédigea et mit au point divers ouvrages, commeCuatro partes de la vida de Cristo, un traité sur
Las obras de amor de Dios, La pasión de Cristo,divisée selon les jours de la semaine ». Román, de son côté, dans son
Historia de la vida del Ven. Montoya,assure « avoir vu personnellement » les ouvrages mentionnés ; ils « étaient riches de doctrine et fort attirants pour les âmes, l'auteur ayant visé seulement à y donner une nourriture spirituelle, sans se préoccuper de captiver l'attention par le brillant du style et son élégance ». Les
Obras de los que aman a Diosde...
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