— Né au Nayrac (diocèse de Rodez) le 13 novembre 1859, Louis Garriguet fit ses études à Rodez, puis à Paris, où il fut ordonné prêtre en 1884. Admis dans la compagnie de Saint-Sulpice, il fut au grand séminaire de Nantes de 1885 à 1894 économe, puis professeur de dogme et d'histoire ecclésiastique ; professeur de morale à Lyon de 1894 à 1899, il fut un an directeur des philosophes à Autun, puis supérieur du séminaire d'Avignon de 1900 à 1909, enfin supérieur à La Rochelle jusqu'en 1913. Retiré à Issy, il assura l'aumônerie du lycée Rollin, à Paris, jusqu'à sa mort accidentelle le 14 février 1927.

Sa retraite studieuse lui permit d'ajouter à ses quelques monographies historiques et à ses nombreuses publications de morale et de sociologie une abondante production d'ouvrages spirituels (publiés à Paris), où la piété s'appuie sur de solides exposés dogmatiques et historiques.

Il a souvent mis en valeur l'idée de la miséricorde divine : Le mois des morts pour le temps de la guerre, 1915 ; Nos chers morts, essai sur le purgatoire, 1915 ; Nos morts, 1916 ; Aux âmes qui ont peur de Dieu : le Bon Dieu, 1919, souvent réédité. Il a présenté les fondements théologiques des grandes dévotions et leur histoire (La Vierge Marie.., 1916 ; Le Sacré-Coeur de Jésus.., 1920 ; Eucharistie et Sacré-Coeur, 1925), tout en publiant des 135 ouvrages plus simples, qui demeurent des « exposés doctrinaux » (Mois de saint Joseph, 1917 ; Mois de Marie, 1917 ; Mois du Sacré-Coeur, 1919 ; et en 1926 Les deux grandes dévotions de l'heure présente : dévotion à l'Eucharistie et dévotion au Sacré-Coeur).

Bulletin trimestriel des anciens élèves de Saint-Sulpice, 1927, p. 236-241. — DTC, t. 14, 1939, col. 806-807, 819.

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