Auteur : Joseph MAJKOWSKI.
 
Tome 10 - Colonne 1719
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Titre de l'article : MORAWSKI (JEAN), jésuite, 1633-1700.
Début de l'article :
— Né le 29 décembre 1633 en Podlachie (Pologne centrale), Jean Morawski entra au noviciat de la compagnie de Jésus à Cracovie, le 5 novembre 1651. Il enseigna d'abord la grammaire à Kalisz. Pendant l'invasion suédoise, il gagna Rome, où il fit ses études de théologie (1655-1659). Revenu en Pologne, et après avoir fait sa troisième année de probation, il enseigna, jusqu'en 1664, la morale, les mathématiques, puis la logique, la physique et la métaphysique à Kalisz. Il donna ensuite, pendant quatorze ans, les cours de théologie à Poznan. Après un bref supériorat de deux ans, il est de nouveau professeur de 1680 à 1682. A partir de 1682, il est recteur de Saint-Étienne à Cracovie jusqu'en 1689, puis de Poznan, et malgré ses tâches écrasantes, il s'occupe d'oecuménisme et de spiritualité. Il meurt le 24 juin 1700. Métaphysicien et théologien (liste de ses oeuvres dans Sommervogel), Jean Morawski présente surtout 1720 un intérêt en spiritualité. Ses ouvrages ont été édités à Poznan, sauf indication contraire. Palaestra christianae pietatis (1669), directoire de vie intérieure pour la congrégation mariale ; vingt éditions jusqu'au milieu du 18e siècle. Deux autres opuscules, Cor sanctum Theophili mariani (Poznan et Kalisz, 1675) et Dies sodalis mariani (Kalisz, 1676), sont destinés également aux congréganistes. « La théologie spirituelle ou le temple du Saint-Esprit » (1695), utilisant l'analogie assez artificielle entre le temple de Jérusalem et le temple de l'Esprit saint qu'est l'homme, présente l'ensemble de la vie spirituelle comme une relation entre les dynamismes des puissances inférieures et supérieures de l'homme et la proximité de Dieu. Scintillae divini amoris (Cracovie, 1684). — Vera Christi patientis et morientis effigies (1693 ; traduit en polonais en 1695 : « Vera Jesu Crucifixi imago »). — Fasti Sanctorum (1696), « ubi ponuntur puncta meditationum pro omnibus festis, vel supra Evangelium festi, vel supra vitam sancti… » ; comme l'a remarqué Br. Natonski, ces méditations sont caractéristiques par leur structure : elles présentent un fait, ensuite vient le sentiment, puis la décision. — Pretiosa mors...

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