Auteur : Jérôme POULENC.
 
Tome 10 - Colonne 1806
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Titre de l'article : MOTT (HERMANN), franciscain, 1624-1704.
Début de l'article :
— Né à Cologne en 1624, Hermann Mott fit profession au couvent de Brühl en 1641. Il exerça diverses charges dans sa province, mais il doit sa réputation à une longue et féconde activité de maître des novices. Mott mourut à Mayence en 1704. 1807 La province des récollets de Cologne, à laquelle il appartenait, avait de solides traditions en matière de formation spirituelle. Comme ses confrères Bernardin Vetweiss † 1668, Louis Kellen † 1694, Pacifique Beugten † 1724, Mott s'appuie principalement sur les sources classiques de la spiritualité franciscaine : écrits de saint François, méditation de la vie et de la passion du Christ, traités de Bonaventure, Bernard de Besse, David d'Augsbourg, Pierre d'Alcantara. Ses publications visent à aider la pratique de la vie religieuse, de la méditation, de l'oraison ou des exercices spirituels selon les formes prévues par la législation et les coutumes des provinces récollettes allemandes (E. Wagner, Historia Constitutionum generalium O.F.M., Rome, 1954, p. 73-74). Son ouvrage le plus connu, la Manus religiosorum (Cologne, 1669), fut réédité à Cologne en 1676 sans les exercices spirituels qui en formaient la dernière partie. Ceux-ci furent repris et développés en un volume à part, Dux fidus Deo devotarum mentium ad recessum solitarium… (Cologne, 1676). La première édition de la Manus religiosorum fut traduite en flamand et en allemand (Christlijcke en Geestelijcke Handt, Anvers, 1674 ; Die Geistliche Hand, Ratisbonne, 1742). Ce traité est un commentaire des cinq points proposés traditionnellement à la méditation des jeunes religieux au cours de leur noviciat : Ad quid venisti ? — Quid ad te ? — Est mea culpa — Libenter — Deo gratias. Selon un procédé pédagogique en vogue aux 16e et 17e siècles, chacune de ces sentences était mise en relation avec un des doigts de la main. Le franciscain flamand Henri Devroom (Sedulius), en tête de son édition du Speculum disciplinae (Anvers, 1591), avait publié une Manus religiosorum dans laquelle les cinq points étaient illustrés par des quatrains rythmés et des références à la sainte Écriture. Ce schéma semble avoir été adopté communément dans les...

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