— Né à Paris le 8 juin 1845, Marie-Édouard Mott entra au grand séminaire d'Issy le 3 octobre 1864, puis à Saint-Sulpice le 1er octobre 1866. Il fut ordonné sous-diacre le 6 juin 1868 et, le 13 du même mois, il était admis dans la congrégation de la Mission. Prêtre le 29 août 1869, il prononça ses voeux à Paris le 26 juillet 1870. Dès septembre 1869, il avait été envoyé à Oran. 1808 Il fut ensuite professeur au grand séminaire d'Évreux (1872), puis en 1873 curé de Drancy et quelque temps supérieur de la communauté. A partir de 1875, il occupa divers postes, en particulier à Cambrai. En 1898, il fut appelé à Paris et il y demeura jusqu'à sa mort, à la Maison-mère, le 5 avril 1934. Mott donna de nombreuses retraites sacerdotales et ce ministère l'amena à fonder une Association sacerdotale de Réparation, pour laquelle il fit paraître La Réparation sacerdotale. Manuel des Prêtres réparateurs (anonyme, Paris, 1918, 1920 ; trad. espagnole), et un manuel analogue pour les auxiliaires de l'Association (mêmes lieu et date). On a surtout de lui un Cours de méditations pour tous les jours de l'année (anonyme, 4 vol., Paris, 1899) composé à la demande des supérieurs pour la congrégation de la Mission ; il le reprit sous la forme d'un Abrégé du Cours… (Paris, 1920). Il ajouta un 5e tome, Retraites mixtes (Paris, 1903, 1913 ; repris et édité sous son nom pour un public plus large, Retraites spirituelles à l'usage du clergé et des fidèles suivant l'esprit de S. Vincent de Paul, Paris-Lille, 1914). La doctrine de ces ouvrages est très classique, exposée clairement et nourrie de la pensée de Vincent de Paul ; Mott y utilise sa « petite méthode » : pourquoi, nature, comment. A noter les lectures conseillées au cours des retraites : elles sont tirées de François de Sales, Louis de Grenade, J.-B. Saint-Juré, Bossuet, Joseph Tissot et enfin du lazariste N.-V. Aubry † 1756, dont le Manuale christianorum est longuement cité d'après la traduction de C. Sauvé (cf DS, t. 1, col. 1098-1099). Autres ouvrages : La vie et le martyre du Bx Jean Gabriel Perboyre, Paris, 1890 ; — S. Vincent de Paul et le Sacerdoce,...

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