Auteur : Albert SIEGMUND.
Tome 10 - Colonne 1832
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Titre de l'article : MUELLER (ROMAIN), bénédictin, † 1671.
Début de l'article :
— L'année et le lieu de naissance de Roman Müller restent inconnus. Il a fait profession au monastère bénédictin de Seon sans doute vers 1620. A. Steinhuber le dit élève du Collège germanique de Rome en 1622-1624 (Geschichte
des Kollegium Germanikum Hungaricum in Rom, t. 2, Fribourg-en-Brisgau, 1906, p. 405). Müller figure au Matricule de l'université d'Ingolstadt le 5 juillet 1626 comme
logice studiosus(II, 1, 312). A partir de 1626, il vit à la nouvelle université bénédictine de Salzbourg comme professeur de casuistique, de controverse, d'Écriture sainte, comme régent du séminaire archiépiscopal, prochancelier (1633-1638) et enfin comme recteur (30 novembre 1636-4 décembre 1652). Durant ce quart de siècle de vie universitaire, Müller participa aussi, comme délégué de son université, à l'assemblée réunie en vue de l'union de tous les bénédictins allemands (Ratisbonne, janvier 1631) ; il représenta son abbé Honorat Kolb à la fondation de la congrégation salzbourgeoise de l'ordre bénédictin (1636-1641 ; cf B. Huemer,
Die Salzburger Benediktiner-Kongregation, coll. Beiträge zur Geschichte des alten Mönchtums 9, Münster, 1918, p. 13). Lorsque, par la suite, Müller devint abbé de Seon (du 19 octobre 1665 au 19 juillet 1671, date de sa mort), il fut assistant (1666-1669), puis président (à partir de 1669) de la confédération universitaire de Salzbourg. Dans le domaine ascétique, Müller est connu grâce à deux ouvrages :
Sympatheticae Orationes Christo Homini-Deo qui in Cruce passus pro omnibus explicatae…(Salzbourg, 1661, 1675) et
Olor laureatus sive B. Simeonis triumphale Canticum monitis et exemplis in mortis solatium aut praeparationem ampliatum(1664). Leur style est diffus et ampoulé ; ils n'ont pas été étudiés. L'activité qu'il exerça comme professeur n'a pas encore été étudiée. Sans doute l'
Historia universitatis Salisburgensis(Bonndorf, 1728, p. 412) cite bien une série de manuscrits laissés par Müller, mais sans indiquer où ils sont conservés ; aucun de ses cours ne nous est parvenu, de sorte qu'il n'est guère possible de donner une idée de son enseignement. Müller a fait aussi imprimer diverses oraisons...
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