Auteur : Hugues BEYLARD.
 
Tome 10 - Colonne 1851
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Titre de l'article : MUSART (CHARLES), jésuite, 1582-1653.
Début de l'article :
— Né à Aire-sur-la-Lys le 9 octobre 1582, Charles Musart acheva ses humanités et fit sa philosophie au collège d'Anchin tenu par les jésuites à Douai, puis entra au noviciat de la compagnie de Jésus à Tournai le 18 octobre 1602. Après quatre ans de régence à Valenciennes et un an de métaphysique à Douai, maître ès arts, il commença sa théologie à Louvain et la termina au collège d'Anchin. Il fut ordonné prêtre en 1613. Professeur de philosophie à Douai pendant six ans, il l'enseigna un an à Lille puis à Liège. Docteur en théologie, 1852 il professa la morale à Saint-Omer (1620) et revint à Douai comme professeur d'hébreu et d'Écriture sainte, fut père spirituel à Lille, missionnaire à Saint-Omer et supérieur de la maison d'Armentières (1629-1631). Il fut alors envoyé à l'université impériale de Vienne où il enseigna la théologie et l'Écriture sainte pendant près de vingt ans. Il mourut à Vienne le 17 janvier 1653. C'est son apostolat auprès des étudiants et notamment des congréganistes dont il eut d'abord la charge, en 1616, qui a inspiré à Musart tous ses ouvrages spirituels, parfois sous forme d'étrennes mariales. Professeur de philosophie, il enseigna la philosophie chrétienne de la vie à la lumière des grandes vérités : Vera hominis christiani philosophia.., Douai, 1621. Son Lilium marianum, traité de la chasteté, Douai, 1622, fut traduit par Claude Morel (La fleur de lys, Douai, 1623) ; un abrégé, Liliolum.., parut à Vienne en 1634. Son Cor Deo devotum, Douai, 1627, est la traduction du Coeur dévôt, thrône royal.., de É. Luzvic (cf DS, t. 9, col. 1267), illustré de gravures de M. Baes (l'éd. d'Anvers, 1628, comporte vingt gravures de J. Wierix, que l'on retrouve, retournées, dans Les divines opérations de Jésus dans le coeur, de G. de Mello, Paris, 1673 ; cf DS, t. 10, col. 880-991). Citons encore : Anima evigilans e somno peccati, Douai, 1629 ; Speculum mortalitatis humanae, Lille, 1630 ; et surtout l'Adolescens academicus, Douai, 1633, où l'étudiant est mis à l'école de l'Écriture sainte par le livre des Proverbes. A la fin de sa...

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