Auteur : Philippe GIGNOUX.
Tome 11 - Colonne 39
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Titre de l'article : NARSAÏ, docteur nestorien, 399-502?
Début de l'article :
— 1. Vie. —2.
Œuvres.— 3.
Doctrine.
Vie.
esiècle, d'assez peu postérieurs à Narsaï, Barhad- bešabba de ‘Arbaia et son homonyme de Hulvān, que nous connaissons les grandes lignes de la vie de ce docteur, qui naquit en 399 et fit montre d'une grande précocité intellectuelle. Enfant, il aurait dû fuir une persécution des Mazdéens ; orphelin, il se retire dans un monastère, auprès d'un oncle qui l'élève. Entré à l'école d'Édesse, son oncle le priera plusieurs fois de revenir auprès de lui, notamment pour recueillir sa succession, mais il ne semble pas s'être laissé beaucoup détourner de son enseignement à l'école, dont il devint le directeur en 437, à la mort de Rabboula (ou de Qiyoré ?). Ayant adopté les thèses de Théodore de Mopsueste, il fut accusé de suivre aussi Nestorius, et dut finalement s'enfuir de l'école. Il se réfugia à Nisibe, auprès de Barsauma, qui l'engagea à fonder une nouvelle école. A partir de 471, il est le principal animateur de ce centre de théologie qui supplanta Édesse, fermé en 489. Il mourut peut-être en 502, chargé d'ans.
Œuvres.
es.), la plupart étant des copies modernes. Seuls, six Memré sur la création et cinq autres touchant à la christologie ont fait l'objet de véritables éditions critiques. Les quatre homélies liturgiques ont été aussi maintes fois étudiées. Il faudrait néanmoins que toute l'oeuvre soit publiée pour pouvoir prendre la mesure exacte du « nestorianisme » de Narsaï. Ceux qui se sont penchés sur son...
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