Auteur : Théodore KOEHLER.
 
Tome 11 - Colonne 151
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Titre de l'article : NEUBERT (ÉMILE), marianiste, 1878-1967.
Début de l'article :
— Émile Nicolas Neubert, né à Ribeauvillé (Haut-Rhin) le 8 mai 1878, émit ses premiers voeux dans la Société de Marie le 15 septembre 1895, ses voeux définitifs le 7 septembre 1902, et fut ordonné prêtre à Fribourg (Suisse) le 5 août 1906 par Mgr Jaquet. Il termina ses études littéraires, à Paris, par la licence ès lettres, en 1903, et passa sa thèse de doctorat en théologie à Fribourg, en 1907 : Marie dans l'Église anténicéenne (Paris, 1908), travail préparé sous la direction de J.-P. Kirsch, professeur de patrologie, fut la première thèse patristique consacrée à Marie, présentée dans une faculté de théologie catholique. Ainsi commença la carrière de l'un des mariologues responsables des développements de cette branche de la théologie durant la première moitié du 20e siècle. Un événement encore plus important pour la carrière du jeune prêtre fut la découverte de l'héritage spirituel de G.-J. Chaminade, fondateur de la Société de Marie (DS, t. 2, col. 454-459). En 1904, le P. Klobb, alors secrétaire du P. Simler, supérieur général, lui révéla la pensée du fondateur sur la nature originale de la Société de Marie : un esprit apostolique issu de la consécration à Marie qui unissait les membres de la Société à la mission apostolique de la Vierge, une alliance concrétisée par un quatrième voeu (de stabilité), et signifiée par le port d'un anneau (non selon un symbole d'ordre conjugal, mais comme « alliance » apostolique). Dans une lettre à un confrère américain (15 mars 1960). à la fin de sa carrière, Neubert écrivait que, depuis qu'il en eut connaissance, « cette idée a été constamment reprise dans toute ma prédication mariale et mes écrits ». Ses supérieurs l'envoyèrent dès la fin de son séminaire, en 1907, aux États-Unis où commença sa longue carrière de directeur spirituel : maître de novices, de scolastiques, aumônier… Désormais, Neubert sera un « spirituel » qui veut former le Christ, par Marie, dans son apostolat direct comme dans ses écrits, et très spécialement auprès des membres des deux Sociétés religieuses fondées par Chaminade — les Filles de Marie Immaculée, la Société de Marie — et de leurs affiliés. Rentré en Europe en 1921, il fut supérieur au séminaire marianiste de Fribourg de 1923 à 1949. Il devint l'un des membres fondateurs...

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