— Gaetano Maria Neuburg fit profession chez les théatins de Prague le 19 mars 1691 ; il compléta ses études dans la maison de son ordre à Munich ; celles-ci achevées (1698), il fut envoyé à Salzbourg, où il vécut jusqu'à sa mort, s'adonnant aux ministères sacerdotaux, surtout à la prédication. Il mourut, « chargé d'années et de mérites » (Vezzosi, p. 97), le 28 décembre 1751.
Horologium spirituale (Augsbourg, 1712) : 24 sermons, dans le genre de la dévotion populaire de l'époque baroque ; — Spiritualis Corona stellarum, ter duodecim (1718) : 36 sermons et 4 panégyriques ; — Gloriosus Sanctorum triumphus (1729) : 30 sermons pour les fêtes des saints ; — Suspiria animarum in Purgatorio detentarum (1729) : 24 sermons sur le Purgatoire, aspect dévotionnel cher aux théatins ; — Lux Evangelica (1729) : sermons pour tous les dimanches de l'année.
A cette série de sermons, Neuburg avait ajouté un ouvrage sur « La parfaite religieuse » (Munich, 1700) et des méditations sur la vie de saint André Avellin (Prague, 1716).
Neuburg a vécu au milieu des querelles quiétiste et janséniste qui marquèrent un déclin dans les parutions spirituelles ; il participe cependant au renouveau éphémère qui se manifesta en Allemagne du sud à son époque. Son ouvrage sur la vie religieuse féminine annonce déjà quelque peu la Monaca Santa (Venise, 1761) d'Alphonse-Marie de Liguori.
Archives générales des théatins, à Rome : Libri della Consulta, ms 43, f. 31 ; ms 44, f. 58. — A. F. Vezzosi, I Scrittori de' Cherici Regolari… Teatini, t. 2, Rome, 1780, p. 97-98. — DS, t. 6, col. 47 ; — t. 7, col. 760.
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