Auteur : Günter DUFFRER.
 
Tome 11 - Colonne 230
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Titre de l'article : NICKEL (MARC ADAM), prêtre, 1800-1869.
Début de l'article :
— Né le 9 juin 1800 à Mayence, orphelin pauvre, Markus Adam Nickel fut remarqué par Joseph Ludwig Colmar, premier évêque de Mayence après l'époque des princes-électeurs, qui le fit entrer dans son collège diocésain. Nickel fit ses études ecclésiastiques au grand séminaire de Mayence sous l'autorité du supérieur Bruno Franz Leopold Liebermann, homme d'une profonde piété, et fut ordonné en 1823. En 1835 la faculté de théologie catholique de Mayence fut transférée à l'université libérale de Giessen et ce n'est qu'en 1851 qu'elle fut rouverte par Mgr Ketteler (DS, t. 8, col. 1716-1717). Pendant cette période de 1835 à 1851, Nickel, en qualité de directeur, eut la charge des étudiants en théologie qui revenaient de Giessen à Mayence pour leur année de préparation à l'ordination sacerdotale. Pendant cette unique année, Nickel s'efforçait de donner à ses élèves en théologie, en partant de la Sainte Écriture, une solide connaissance et une profonde piété liturgiques. Ils devaient, disait-il, « célébrer le mystère de la Rédemption en union avec l'Église catholique et prendre part à toutes ses prières, ses lectures, ses cérémonies et ses sacrements ». En quarante ans, Nickel a publié cinquante ouvrages, dont beaucoup comptent plusieurs tomes (bibliographie dans Duffrer, cité infra, p. 149-151). De cet 231 ensemble, la majeure partie concerne la liturgie (traduction allemande des livres liturgiques, adaptations pour les laïcs, etc.) ; le reste est fait de livres de méditation ou de traductions de textes spirituels. A la faveur de la réouverture de la faculté de théologie à Mayence en 1851, Nickel fut relevé de sa charge par Ketteler et remplacé par Christophe Moufang ; il devint chanoine de la cathédrale. Il mourut à Mayence le 31 octobre 1869. Nickel croyait à la force contenue dans la Parole de Dieu et voulait, par la traduction, en faire bénéficier les fidèles. Toute la profondeur spirituelle de Nickel se trouve sans doute condensée dans l'interprétation qu'il donne du Sacrifice de la messe : « Sans doute par sa mort sur la croix, le Sauveur a mené son grand Sacrifice jusqu'à son parfait accomplissement, mais nous ne pouvons bénéficier des fruits de ce sacrifice que par sa résurrection et sa vie dans le ciel, en un mot par le Sauveur vivant… (Le...

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