Auteur : Pierre VALLIN.
 
Tome 6 - Colonne 154
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Titre de l'article : GAUTRELET (FRANÇOIS-XAVIER), jésuite, fondateur de l’Apostolat de la prière, 1807-1886.
Début de l'article :
— 1. L'homme. — 2. L'enseignement spirituel.
1. L'homme.
Vie.
— Né à Sampigny (Saône-et-Loire) le 15 février 1807, François-Xavier Gautrelet passa du grand séminaire d'Autun au noviciat de la compagnie de Jésus à Avignon, où il fut reçu le 19 septembre 1829. Il fut ordonné prêtre au Puy le 19 décembre 1835. Après sa troisième année de probation à Avignon en 1837-1838, il est nommé père spirituel du scolasticat de Vals en septembre 1842 ; il le restera dix ans ; ensuite, il sera successivement 155 recteur de la maison (1852-1855), instructeur de la troisième probation (1855-1857) à Fourvière-Lyon, provincial de la province de Lyon (1857-1861), supérieur de la mission d'Algérie, puis de Syrie (1864-1869), enfin supérieur de la maison de Fourvière et (1876-1880) de la revue des Études, transférée à Lyon en 1871. Il mourut à Montluçon le 4 juillet 1886.
L'ontologisme.
— D'une santé délicate et d'un caractère peu expansif, F.-X. Gautrelet eut de plus à traverser une crise qui le marqua profondément. Son esprit spéculatif l'avait porté vers la philosophie ; au scolasticat de Vals où il étudia et où il revint ensuite comme père spirituel, il s'attacha au système qui avait été créé par Jean-Pierre Martin (1792-1859 ; cf J. de Finance, Un ontologiste oublié : le P. Jean-Pierre Martin, dans Teoresi, t. 6, 1951, p. 201-218). Dans ce « système de Vals », comme l'on disait alors, l'inspiration augustinienne, canalisée par les exigences méthodologiques de la tradition philosophique française, se proposait de vivifier les unes par les autres la philosophie, la dogmatique et la théologie spirituelle. C'est dans ce climat que F.-X. Gautrelet publia ses deux oeuvres les mieux venues : L'Apostolat de la prière (1846) et le Traité de l'état religieux (1846). En 1835-1836, F.-X. Gautrelet avait été professeur de philosophie à Mélan, en Savoie. Joseph Burnichon attribue à cette époque la composition d'un traité, Elementa philosophiae, « de près de 700 pages in-4° » (

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