Auteur : Guy-Marie OURY.
Tome 11 - Colonne 385
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Titre de l'article : NOËL.
Début de l'article :
— 1. Le mot.— 2.
Histoire de la fête. —3.
Les faits doctrinaux célébrés. — 4.
La venue du Verbe et l'humanité.— 5.
Après l'âge patristique.— 6.
Prolongements populaires.
Festum Nativitatis D.N.J.C.(Espagne) ou plus simplement
Dies Natalis Domini(Rome, Milan) sont à l'origine des noms que porte la fête dans les diverses langues romanes : Il Natale, la Natividad, Natal, Nadal ; le mot français de Noël dérive de Nael (ad Nael Deu, à la Nativité-Dieu, que l'on rencontre au 12
esiècle) qui a donné aussi Naulet, Nolet, Noslet, Naalet. La forme Nadalet se rencontre en Bretagne, et Naalet est donné comme nom propre dès 1297.
esiècle atteste qu'il n'existe dans l'Église aucune tradition bien établie au sujet de la date ; il fait état d'une tradition particulière qui avait cours surtout dans les milieux hérétiques : « Quelques-uns assignent à la naissance du Sauveur non seulement l'année, mais le jour ; c'est d'après eux l'an 28 d'Auguste, le 25
ejour du mois de Pachon (= 20 mai) qu'eut lieu l'événement » (
StromatesI, 21, PG 8, 888). De fait, il existe en Orient les vestiges d'un cycle de fêtes en mai en relation avec la Nativité ; les Coptes fêtent le 11 mai Jean l'Évangéliste, le 12 Étienne, le 16 Marie la Mère de Dieu, le 19 l'entrée du Seigneur au pays d'Égypte ; pour cette fête le ménologe copte-arabe se rencontre avec les synaxaires arabe-jacobite et arménien. Le 18 mai les Géorgiens et les Arméniens fêtent les Saints Innocents. Épiphane de Salamine † 403 nous apprend que les Aloges fêtaient la naissance de Jésus le 21 mai (Ch. Mohrmann,
Epiphania, RSPT, t. 37, 1953, p. 658). L'hypothèse d'une fête primitive en mai est donc recevable. C'est au 4
esiècle qu'apparaissent respectivement en Orient et...
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