Auteur : Manuel RUIZ JURADO.
 
Tome 11 - Colonne 410
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Titre de l'article : NONELL (JAIME), jésuite, 1844-1922.
Début de l'article :
— Jaime Nonell naquit à Argentona (province de Barcelone) en 1844, et entra au noviciat de la compagnie à Balaguer le 15 août 1859. Après ses premières études de jésuite en Espagne, il alla aux Philippines. Pendant cinq années il enseigna la grammaire au collège de Manille et il fut à l'origine de l'Observatoire de cette ville. Sur commission du gouvernement, il fit à Célèbes un voyage, qui mit en danger sa vie, pour observer l'éclipse de soleil de 1868. En 1870 il regagna l'Europe pour achever ses études ecclésiastiques en France, en raison de l'expulsion des jésuites d'Espagne ; il fit sa troisième probation au château d'Anziella (Haute-Garonne) et resta encore deux années en France pour enseigner aux jeunes jésuites le grec et la rhétorique. Il passa ensuite à Veruela, y continuant le même enseignement. Socius du provincial à partir de 1879, il redevint professeur à Veruela en 1883. Après un an au collège de Barcelone comme confesseur (1884-1885), il vécut ensuite à Manresa comme Père spirituel du collège jusqu'en 1892, puis à la maison de la Santa Cueva jusqu'à sa mort, en 1922. Né dans une famille pauvre et nombreuse, il y reçut une formation chrétienne et pieuse : sur les 11 enfants, 4 fils se firent religieux et 3 filles religieuses. Nonell était un homme simple, d'humeur gaie, spirituel. Il revint des Philippines avec une santé fort ébranlée, des maux de tête et de l'asthme ; puis se manifesta une affection cardiaque. Néanmoins, grâce à sa patience et à sa tranquillité d'esprit, il put travailler beaucoup, d'abord dans l'enseignement, puis dans les recherches et publications, les visites aux malades, les confessions et les Exercices, donnés surtout à des prêtres et à des religieuses. Parmi ses ouvrages, il tenait en spéciale estime sa brochure El alma consoladora del Corazón de Jesús (Barcelone, 1888), maintes fois éditée et traduite (en catalan, en français, en italien ; en anglais, The practice of the Holy Hour, St. Helens, Lancashire, 1893 ; Wimbledon, 1920 ; en allemand, Trost dem Herzen Jesu, Innsbruck, 1936 et 1940) : c'est une pratique simple, qui vise à aider les malades et les affligés à transformer leur condition en moyen d'« aider Jésus à porter sa croix », de le consoler en ses souffrances.

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