Auteur : Francesco ANDREU.
 
Tome 11 - Colonne 473
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Titre de l'article : NOVARINO (LOUIS), théatin, 1594-1650.
Début de l'article :
— 1. Vie. — 2. Écrits. — 3. Doctrine spirituelle.
1. VIE.
— Luigi Novarino, né à Vérone en 1594, entra chez les théatins en 1612, dans leur maison de S. Maria della Giara de cette ville. Il fit son noviciat à Venise et y émit sa profession le 26 janvier 1614. Il passa ensuite presque toute sa vie à Vérone. Il eut pour maître dans ses études humanistes Federico Ceruti, le célèbre grécisant de Vérone. Outre sa connaissance des langues classiques, il acquit — ses oeuvres en témoignent — une grande compétence dans les langues hébraïque et syriaque ; il était ainsi bien armé pour ses études bibliques et théologiques. En 1634 il devint supérieur de la maison de S. Nicola, à Vérone, et comme tel prit part au chapitre général de Rome en 1636 ; il prit également part à celui de 1647. Son oeuvre littéraire et scientifique est immense. Il pouvait dicter en même temps à quatre secrétaires et sa bibliographie compte quarante-sept volumes ; il y fait montre d'une culture qui s'étend à presque tout ce que l'on connaissait à l'époque. Il était en rapport avec un grand nombre de personnages du temps, comme en témoigne sa vaste correspondance (Enciclopaedia epistolaris, dans Variorum Opusculorum, 3 vol. in-fol., Vérone, 1645-1647) ; il dédia aux universités de Paris, de Padoue et de Salamanque, les trois volumes de ses études éthico-métaphysiques (Omnium scientiarum Anima, Lyon, 1644). Ami d'Urbain VIII, il fut nommé consulteur du Saint-Office. Religieux de vertu exemplaire, son activité scientifique ne l'empêcha pas de s'adonner avec zèle à la prédication, à la direction spirituelle, surtout à l'assistance et au soutien des pauvres, des malades, des gens éprouvés : il se sentait spécialement attiré vers eux et leur consacra dans ses ouvrages de longs développements parénétiques. Il fit construire, à Vérone, au voisinage de l'église de S. Maria della Giara, une chapelle sur le modèle de la Casa di Loreto et y fonda une congrégation, dont les membres s'adonnaient à l'assistance des mourants ; il composa pour eux la Praxis bene moriendi (Vérone, 1648, en latin et en italien), qu'il se fit lire à l'approche de sa propre mort, survenue à...

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