Auteur : Alvaro HUERGA.
Tome 11 - Colonne 483
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Titre de l'article : NOVICIAT.
Début de l'article :
—1.
Le nom et la notion.
—2.
Aspects institutionnels.— 3.
Aspects spirituels.— 4.
l'«
aggiornamento » post-conciliaire.
noviciat, dérivent de
novus, νέoς. Si le chrétien est un « homme nouveau » (
Éph.4, 24 ;
Col.3, 10), le candidat à la vie religieuse l'est à un double titre : la « nouveauté » de sa vie chrétienne (cf.
Rom.6, 4) et la décision de suivre le Christ par la voie des conseils évangéliques ; le terme noviciat garde en plus sa nuance étymologique propre : jeunesse, inexpérience et apprentissage. Pourtant, les termes novice, noviciat n'apparaissent pas dans le riche vocabulaire monastique des premiers siècles. Ils ne figurent pas dans les
Étymologiesd'Isidore de Séville, où par contre sont expliqués d'autres termes de même ordre :
moine, anachorète, ermite, cénobite(cf. VII, 13, PL 82, 293). Saint Augustin emploie des termes équivalents :
tiro, tirocinium(
De opere monachorum22, 26 ;
Epist.243, 1). La littérature monastique primitive en utilise d'autres, comme
renuntiantes(cf. art.
Fuite du monde, DS, t. 5, col. 1393-1395) ou
principiantes(ἀρχάριοι). En tous les cas, le contenu conceptuel reste identique : il s'agit d'une préparation à l'engagement dans la vie religieuse, d'un « catéchuménat » spécifique, d'une « probation » pendant un temps fixé et dans une ambiance d'épreuve.
De coenobiorum institutisIV, 30 ; PL 49, 192 ; SC 109, 1965, p. 168). C'est à Benoît de Nursie que l'on doit la fixation des termes
novitiuset
noviciatuspour désigner le candidat à la vie religieuse...
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