Auteur : Antonio NIERO.
Tome 11 - Colonne 531
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Titre de l'article : NUVOLATA (NOVELLARA, NEBULARIO, NUBILARIUS ; Pierre de), carme, 1462-1503/4.
Début de l'article :
— Pietro da Nuvolata, connu aussi sous les noms de Pietro da Novellara ou Pietro Nebulario, naquit à Mantoue en 1462, dans la famille Gavazzetti. Entré chez les carmes, il devint disciple du bienheureux Jean-Baptiste Spagnoli (DS, t. 7, col. 822-826) ; étant avec lui à Bologne en 1482, il se réfugie près du Refrigerio à l'occasion d'une peste. Il est à Ferrare en 1487, à Rome en 1489. En 1499, il fut nommé procureur général de la congrégation mantouane. Mort en fin 1503 ou début 1504, il fut enseveli à Mantoue et Spagnoli exprima sa peine dans un poème (Opera, t. 1, Anvers, 1576, f. 134v).
Orationes(s d) et un
De sanguine Christi invento, ad Sigismundum Gonzagam(ms, Mantoue, Bibl. Communale, A. 1. 6.), qui a été utilisé par G. Asiano, pour son
Istoria del sangue tratto dal costato di Gesú Cristo per Longino mentre pendeva in Croce e per lui portato a Mantova, Mantoue, 1609. — En 1516 fut édité, posthume, le
De vita contemplativa, dedicata ale(
sic)
nobilissime e honestissime matrone Francesca et Catherina Scalone nobile(
sic)
Mantuane(Venise), par Francesco Luchese, chantre à San Marco ; l'exposé porte en faux-titre :
Opereta della vita spirituale et contemplativa nova et fructuosissima.Après un avant-propos de l'éditeur sur l'importance de la sainteté, Nuvolata suit le schéme traditionnel : vie contemplative et vie active, avec leurs caractéristiques classiques ; on discerne l'influence doctrinale de Jean Soreth (DS, t. 8, col. 772-774), de Jean Beethz et de Spagnoli, et celle de la
Devotio moderna.Tous, quelle que soit leur condition sociale, sont appelés à la vie contemplative ; ce qui n'empêche pas qu'existent des prédispositions physiologiques soit à l'une, soit à l'autre vie ; aussi certains, pour qui la vie contemplative est impossible, auront-ils avantage à s'adonner à la vie active au service du prochain. Le contemplatif s'attachera à deux thèmes dominants, celui de la mort sous le double aspect de crainte et d'amour, et celui de la vie de Jésus, que l'auteur expose (jusqu'à la Passion) dans de brefs points de méditation. G. M. Pensa,
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