Auteur : Aimé SOLIGNAC.
 
Tome 12 - Colonne 16
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Titre de l'article : PACHYMÈRE (GEORGES), écrivain byzantin, 1242-vers 1310.
Début de l'article :
Pour la vie, la carrière ecclésiastique et politique, les oeuvres de Georges Pachymère, on se reportera à la notice de V. Laurent, DTC, t. 11, 1932, col. 1715-1718. Sur les diverses charges qu'il a remplies, voir J. Darrouzès, Recherches sur les ỏϕϕίϰια de l'Église byzantine, Paris, 1970 (tables). L'édition critique de son Histoire (2 vol., Bonn, 1835 ; éd. reprise en PG 143, 443-995) a d'abord été préparée par V. Laurent (voir ses études préparatoires sur les mss dans Byzantion, t. 5, 1929, p. 129-205 ; t. 6, 1931, p. 355-364 ; t. 11, 1936, p. 43-57) et sera publiée prochainement par A. Failler (cf., de ce dernier, La tradition manuscrite de l'Histoire de G.P., dans Revue des études byzantines, t. 37, 1979, p. 123-220 ; Chronologie et composition dans l'Histoire…, t. 38, 1980, p. 5-104). Le Quadrivium, ou Syntagma tôn Tessarôn Mathematôn, a été édité par P. Tannery et É. Stéphanou, coll. Studi e Testi 94, Rome, 1940. L'ouvrage qui intéresse particulièrement la spiritualité est la Paraphrasis des oeuvres du Pseudo-Denys ; 1e éd. intégrale, avec trad. latine, par le jésuite Balthazar Cordier (1582-1650 ; DS, t. 3, col. 2322-2323), chez Plantin, Anvers, 1634, jointe au Corpus dionysien et aux Scholia, traduits aussi par Cordier. La Paraphrasis et sa traduction latine sont reprises dans les éd. de Lyon, 1644 ; Venise, 1750 ; enfin dans PG 3. La Paraphrasis a été brièvement présentée par A. Rayez (DS, t. 3, col. 290) ; le Georges Hiéromnèmon mentionné col. 289 n'est autre que Georges Pachymère qui exerça la fonction de « hiéromnèmon » en 1285 (cf. M. Aubineau, Journal of theological Studies, t. 22, 1971, p. 541-544 ; il signa à ce titre les actes du second synode des Blachernes, cf. Darrouzès, Recherches…, p. 533). Il faut préciser cependant que Pachymère ne s'inspire pas de Maxime le Confesseur, mais bien de Jean de Scythopolis, auquel on attribue actuellement les Scholia sur les écrits dionysiens (cf. DS, t. 3, col. 295). Plus philosophe que théologien ou mystique,...

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