Auteur : Andrea M. ERBA.
Tome 12 - Colonne 222
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Titre de l'article : PAREA (CHARLES), barnabite, 1802-1877.
Début de l'article :
— Carlo Parea naquit à Milan le 22 mai 1802. Après ses études au petit et au grand séminaire de Milan et une expérience d'éducation au collège Borromeo à Pavie, il fut ordonné prêtre en 1827. En 1837 il entra chez les Barnabites et fit profession l'année suivante au noviciat de Monza. De 1840 à 1856 il exerça le ministère à Lodi auprès des jeunes gens et des fidèles ; il s'adonna ensuite à la prédication à Milan et fut nommé pénitencier duDuomo(1856-1866). Finalement il regagna Monza, où il prêcha au clergé, enseigna la théologie morale et écrivit. Il mourut le 8 décembre 1877. D'humeur gaie, simple et candide comme un enfant, il garda toujours un esprit de joie et douceur franciscaines, en dépit des épreuves qui affligèrent ses dernières années. On a remarqué sa foi profonde, sa tendre dévotion envers la Vierge Marie, sa fidélité au Saint-Siège et au pape. Il publia
L'Amico del Clero. Istruzioni opportune pei sacerdoti che amano di fare privatamente il ritiro degli Esercizi Spirituali…(Monza, 1875), fruit de sa prédication ; la 2
eéd., corrigée et augmentée, au titre un peu modifié (Milan, 1878, 740 p.), est divisée en deux parties. La première comprend 17 « considérations » sur les fins dernières, le péché, la miséricorde de Dieu, le crucifix, les vertus sacerdotales ; la seconde 17 « instructions » sur le zèle, le bréviaire, la Messe, l'imitation du Christ, l'étude de l'Écriture, la dévotion à Marie, à l'Église et au pape. Sujets et style sont tout à fait dans la ligne de la spiritualité du 19
esiècle, d'une allure austère typiquement lombarde, et selon une discipline ecclésiastique qui remonte à Charles Borromée. Son autre ouvrage s'adresse aux laïcs :
I tre principali misteri della Passione del Salvatore esposti in modo storico e descritivo…(Milan, 1873, 400 p.) ; il est réinséré dans
I cinque misteri dolorosi di Gesù Cristo… proposti alla pia e studiosa gioventù(3
eéd., Milan, 1876, 720 p.). La Passion du Christ y est considérée comme « la méditation préférée des âmes attachées au Sauveur ; elle devrait être la nourriture
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