— Bernardo de Paredes naquit, nous ne savons à quelle date, à Villatobas (Tolède), où son père était médecin. Le 11 mars 1625 il fit profession au Carmel de Madrid (Rome, Arch. Gén. O. Carm., II Castella 4 : Miscellanea de viris illustribus et conventibus Castellae, f. 13v-14r, 64r). Aucun renseignement sur ses études, qu'il dut faire aux couvents de Tolède et d'Alcalá de Henares. « Vir pius et solitudinis coelestis cellae amator », dit de lui son contemporain, L. Pérez de Castro (Rome, Arch. Gén. O. Carm., I. C.O. II 20 : Miscellanea L. Pérez de Castro, f. 58r). Il semble n'avoir jamais exercé aucune charge dans l'ordre et s'être uniquement employé à la direction spirituelle et à la prédication, en laquelle il eut une réputation fondée. Sa piété lui fut sans doute un héritage de famille ; sa soeur fut la béate du Carmel de Tolède, Mariana de Antequera, qui vécut et mourut saintement, après avoir donné au Carmel trois de ses enfants : Manuel de Paredes, qui fit profession au carmel de Tolède et écrira plus tard la vie de sa mère (cf. DS, infra), Eugenia et Jerómina, qui prirent l'habit et firent profession au carmel de Loeches le 22 février 1658, et reçurent le voile des mains de leur oncle, notre Bernardo de Paredes, la même année en la fête de saint Joseph. Paredes mourut « cum bono odore » au couvent de Valdeolivas (Cuenca), vers la fin de juillet ou au début d'août 1661. On lui doit les ouvrages suivants : 1. Campaña espiritual ordenada con plumas de santos y de intérpretes sagrados para conquistar el alma (Madrid, 1647 ; Barcelone, 1649 ; Lisbone, 1655). — 2. Harmonía mística y moral para divertir del vicio y aficionar a la virtud (2 vol., Madrid, 1649-1652). — 3. Sermón en la solemnidad de la B. Virgen María del Monte Carmelo (Madrid, 1659). Dans le prologue du second de ces ouvrages, l'auteur parle expressément d'un Marial, qu'il était en train de composer et qu'il comptait publier. Son neveu, Manuel de Paredes, dans une lettre à Pérez de Castro (23 juillet 1668), écrit que l'ouvrage avait été remis à Tomás Alfay pour être publié chez lui, à Madrid (Miscellanea de viris illustribus, f. 63 ter et 64 bis). La publication n'eut pas...

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