— Né le 22 août 1881 à Mons (Belgique) d'une famille française, Alphonse de Parvillez entra dans la Compagnie de Jésus à Saint-Acheul (Somme) le 17 septembre 272 1898. Humaniste et fin lettré, il étudia et enseigna dans les maisons d'exil et y refondit une importante Littérature française qui parut en 1922. Rentré en France, il exerce d'abord le ministère à Lille jusqu'en 1928, collaborant à la Revue des lectures. Nommé rédacteur à la revue Études (Paris), il y publie des articles et des recensions (celles-ci sont aussi dispensées aux Cahiers du Livre et à Livres et Lectures). Bibliographe anonyme pour le Bulletin de l'Œuvre des campagnes, secrétaire du Comité d'Action catholique du Livre, membre de l'Association des écrivains catholiques, il donna à ces derniers des retraites et des récollections. Dès 1932, il donna à Radio-Paris des causeries dont il publia le texte : La joie chrétienne (Avent 1932), Ce que nous donne le Christ (1936), Les sacrements, richesses méconnues (1937), L'assaut des forces invisibles (1939). On y trouve une doctrine sûre exprimée simplement, accessible à l'auditoire visé. L'occupation supprima la revue Études. A partir de 1943, Parvillez devient père spirituel de la résidence des Jésuites de Paris. Il écrit alors La joie devant la mort (1941 ; trad. en anglais et en espagnol), Notre vie divine (2 brochures, 1941, 1943), Le Notre Père (1947). Le Courage devant la vie (1955 ; trad. espagnole), essai d'une éducation de la confiance, riche de citations, est une oeuvre d'inspiration chrétienne s'adressant au public de bonne volonté. Le dernier ouvrage de Parvillez, Confiance (1965 ; trad. en espagnol et en anglais) traite, lui, ce thème d'une manière explicitement chrétienne, appuyé sur l'Écriture et les leçons de l'histoire, pour ceux qui sont troublés par leur propre souffrance et par les épreuves de l'Église. Retiré à Lille en 1965, Parvillez y rendit à Dieu son âme simple, joyeuse et confiante le 30 avril 1970. Sa spiritualité est faite de confiance et de...

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