Auteur : Pierre GRELOT.
Tome 12 - Colonne 361
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Titre de l'article : PASTEUR.
Début de l'article :
— On ne suivra pas ici dans toute l'histoire de l'Église le thème — théologique et spirituel — lié au mot « Pasteur ». Il ne constitue par lui-même, en langage métaphorique, qu'un aspect de ce qu'on trouve, d'une part, dans les articles relatifs à Dieu et à la Christologie, et d'autre part, dans les articlesMinistères, Épiscopat, Presbytérat, etc. La
Pastoraledonnera lieu à un article indépendant. Mais, aux sources bibliques de la doctrine et de la spiritualité, la place occupée par ce symbole est suffisante pour qu'il soit traité à part : son contenu pourra alors être reporté dans les articles connexes, dont il enrichira le contenu par des notations concrètes.
Ancien Testament.
emillénaire, on le voit appliqué dans les civilisations de Mésopotamie aux rois eux-mêmes : dans son Code, Hammourapi, roi de Babylone (17
esiècle), se présente comme le « Pasteur » de son peuple (cf. A. Finet,
Le Code de Hammourapi, coll. « LAPO », Paris, 1971). Mais la métaphore a aussi un emploi plus général, par exemple dans la littérature de sagesse : on le constate dans la parabole du prophète Natân (2
Sam.12, 1-4), où l'attitude du berger à l'égard de sa brebis comporte même une note affective inattendue. Sur cet arrière-fond sociologique et littéraire, le symbole du Pasteur est utilisé, dans l'ancien Testament, à deux fins qui s'entremêlent constamment : soit pour présenter les rois issus de David (et tardivement, les grands-prêtres),
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