Auteur : Carmelo A. NASELLI.
 
Tome 12 - Colonne 372
Acheter l'article complet
5 €
Titre de l'article : PASTOR (J. — pseudonyme de MARIA MADDALENA DI GESÙ SACRAMENTATO), passioniste, 1888-1960.
Début de l'article :
— 1. Vie. — 2. Physionomie et écrits spirituels.
1. VIE.
— Maria Giuseppina Marcucci, en religion Maria Maddalena di Gesù Sacramentato, naquit à San Gemignano di Ponte a Modano, faubourg de Lucques, le 24 avril 1888. Elle connut le passioniste Germano di San Stanislao († 1909 ; DS, t. 6, col. 311-312), déjà directeur spirituel de sainte Gemma Galgani † 1903, et avec son aide elle entra au nouveau monastère de religieuses passionistes, ouvert à Lucques en 1905. Elle y fit profession le 5 juillet 1908 en même temps que sa soeur (Maria Teresa di Gesù) et y eut pour maîtresse la noble romaine Palmira Armellini, en religion Maria Giuseppa del Sacro Cuore (1850-1921), amie de Gemma et fondatrice du couvent. Le 18 mars 1913, elle partit pour le Mexique avec cinq autres religieuses, pour y établir une fondation ; mais la révolution carranziste l'obligea à regagner l'Europe le 13 janvier 1916. Elle resta en Espagne et y prit part à la fondation du premier monastère passioniste à Deusto-Bilbao (1918), où elle fut plusieurs fois élue présidente (supérieure) et maîtresse des novices. Le 27 juin 1935, elle fut rappelée à Lucques pour y diriger les travaux d'achèvement du sanctuaire de sainte Gemma. Elle repartit pour l'Espagne le 15 juillet 1941 et y fonda, l'année suivante, le monastère de Madrid. Elle y mourut à l'âge de 72 ans, le 10 février 1960, et fut ensevelie dans la crypte de l'église qu'elle avait fait construire. 373 La Congrégation des passionistes, en décembre 1980, a commencé les procès en vue de sa béatification.
2. PHYSIONOMIE ET ÉCRITS SPIRITUELS.
— Une rencontre fut déterminante dans la vie de M. Maddalena, celle qu'elle fit à Deusto (5 février 1922) du dominicain Juan González Arintero, professeur au couvent de San Esteban à Salamanque, théologien marquant, restaurateur des études de théologie mystique et fondateur de la revue La Vida Sobrenatural (1921 ; cf. DS, t. 1, col. 855-859). Des entretiens approfondirent leur entente spirituelle et permirent un cheminement commun dans le domaine spirituel. Arintero discerna dans la jeune passioniste de Lucques une vraie vocation mystique, jointe à une rare facilité pour traduire de manière étonnamment claire le contenu de son expérience spirituelle. Il...

[...]



Cet extrait est constitué d'environ 1 page et l'article complet contient 8 pages.