Auteur : Jacques HOURLIER.
Tome 12 - Colonne 560
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Titre de l'article : PAUL DIACRE, bénédictin, † vers 799.
Début de l'article :
— 1. Vie.— 2.
Œuvres.
infra), l'artisan de la première renaissance carolingienne, avant la venue d'Alcuin. En 787 il regagne le Mont-Cassin, où il meurt un 13 avril, vers 799. Il est difficile de déterminer quelle fut la spiritualité d'un homme qui se montre surtout grammairien, poète et historien. On notera d'abord qu'il déclare, à propos d'Eutrope, avoir voulu insérer « l'histoire divine » dans l'oeuvre d'un gentil. Par ailleurs il manifeste avec délicatese des sentiments amicaux à l'égard, par exemple, d'Adalard de Corbie (DS, t. 1, col. 185-6) ou d'un prêtre en difficulté ; il exprime aussi son attachement pour saint Benoît, son abbé Theudemar, son monastère. Pieux, confiant en Dieu, il fait une grande place au Christ dans sa pensée. Tous ces traits deviendront des constantes de la spiritualité des lettrés carolingiens, comme le goût des épitaphes, des inscriptions, et même de la fable. Un certain sens de la nature lui serait peut-être plus personnel. Paul Diacre mérite une place dans l'histoire de la spiritualité pour son
Homéliaire, sa
Viede saint Grégoire et son rôle dans la transmission de la Règle de saint Benoît ; le commentaire de la
Regula, qui n'est pas de lui, est encore cité sous son nom. De nombreux points restent obscurs dans la...
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