Auteur : LOUIS-MARIE DU CHRIST.
 
Tome 12 - Colonne 578
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Titre de l'article : PAUL DU SAINT-SACREMENT, carme déchaussé, † 1673.
Début de l'article :
— Selon Cosme de Villiers, Paul du Saint-Sacrement était originaire d'Avignon et s'appelait Jean-Baptiste Marini. Le 14 avril 1637, il prononça ses voeux chez les carmes déchaux de sa ville. En 1655, il fut envoyé à Lyon comme lecteur en théologie et quatrième définiteur de la province. Prieur en 1658, définiteur général en 1659, il est provincial en 1665. Pendant vingt-cinq ans il prêcha avec succès à travers la France. Il mourut à Lyon le 28 octobre 1673. 579 Son oeuvre imprimée est faite de biographies : 1) La vie de la V.M. Magdelaine de Jesus-Maria (Centurione), carmelite deschaussée avec l'abbregé de celle de la V.M. Soeur Marie-Liesse de Luxembourg aussi carmelite deschaussée (Lyon, 1664, 284+119 p. ; Currière, 1893, avec 75 p. de documents) ; — 2) Idée de la véritable piété en la vie, vertus, écrits de demoiselle Marguerite Pignier, femme de… Cl.-A. Romanet, avocat au Souverain Sénat de Savoie (Lyon, 1669). Du point de vue spirituel, ce second livre est précieux : il sauve de l'oubli les précieuses pages dans lesquelles M. Pignier parle de son oraison, du déroulement de ses journées sous le regard de Dieu et livre ses réflexions sur le Cantique des cantiques ; Bremond a loué Paul du Saint-Sacrement de s'être effacé pour laisser la parole à cette voix pure et vibrante de Dieu (Histoire littéraire…, t. 6, p. 314-333). Ces trois biographies souffrent des défauts habituels au genre à cette époque : il s'agit surtout d'édifier. L'auteur n'y prétend pas tant faire un exposé de doctrine spirituelle que donner les exemples vivants de chrétiens qui ont voulu suivre de plus près Jésus-Christ : « Comme elle avait un amour tendre et solide tout ensemble pour le Fils de Dieu », elle voulait « se rendre semblable à lui autant que la faiblesse humaine le lui pouvait permettre » (Abbregé, p. 14-15). Les moyens privilégiés du progrès sont pour Paul la mortification et l'oraison : « La mortification, mettant l'âme dans une sainte liberté qui la fait triompher de tout ce qui est au-dessous d'elle et la rendant par là très disposée à s'élever au-dessus de soi par le moyen de l'oraison ». La description de la manière dont Magdelaine dirigeait ses religieuses (p. 151-152) est fort belle et...

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