Auteur : Aimé SOLIGNAC.
Tome 12 - Colonne 584
Acheter l'article complet
5 €
Titre de l'article : PAULIN D’AQUILÉE (SAINT), patriarche, † 802.
Début de l'article :
— 1.Vie. — 2.
Œuvres.
Vie.
Die Urkunden der Karolinger, éd. E. Mühlbacher, Hanovre, 1906, p. 158-159). Charlemagne semble récompenser ainsi un
magisterqui vivait déjà dans cette région et avait pris son parti ; on pense donc que Paulin était originaire du Frioul, où il naquit vers 730-740. Charlemagne le fit ensuite venir à sa cour ; Paulin y vécut en amitié avec l'anglais Alcuin (DS, t. 1, col. 196-209), exerçant encore les fonctions de
grammaticus, et fut à ce titre le maître d'Angilbert. A la mort de Sigwald, patriarche d'Aquilée mais résidant à Cividale, Paulin fut désigné pour lui succéder en 787. Il siégea en divers conciles et y intervint personnellement : Aix-la-Chapelle en 789, Ratisbonne en 792, Francfort en 794 (où il rédigea le
Sacrosyllabus), Aix-la-Chapelle en 801. En 796, il présida un synode régional à Cividale, dont les
Actesont été conservés (cf.
infra)
.Il travailla au rétablissement de la discipline ecclésiastique et au renouveau de la vie chrétienne dans la région ; il dirigea aussi la mission pour la conversion des Avares, récemment soumis par le fils de Charlemagne, Pépin. Paulin fut étroitement lié avec Éric, margrave ou duc du Frioul ; il lui adressa une sorte de « miroir des princes », puis écrivit un poème élégiaque à l'occasion de sa mort (automne 779). Paulin mourut sans doute en 802 ; son tombeau, dans la basilique de Cividale, fut aussitôt le centre d'un culte public. Il est fêté le 11 janvier, anniversaire probable de sa mort ; son nom ne figure pas au martyrologe romain, mais les Bollandistes ont retenu deux anciennes
Vitae(AS,
janvier, t. 1, Anvers, 1643, p. 713-718).
...
[...]
Cet extrait est constitué d'environ
1 page
et l'article complet contient
7 pages.