Auteur : M. Benedict HACKETT.
 
Tome 6 - Colonne 232
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Titre de l'article : GEOFFROY HARDEBY, ermite de Saint-Augustin, anglais, † après 1385.
Début de l'article :
— Geoffroy est né à Harby (ou Hardeby), Leicestershire, vers 1320. Très probablement il entra chez les ermites de Saint-Augustin à Leicester ; il commença ses études au Studium particulare attaché au couvent, avant de se rendre à Oxford où il était maître en théologie vers 1357. En août 1359, il devint définiteur de la province anglaise, et provincial pendant l'été 1360 ; il le resta probablement jusqu'en 1366. Il était de nouveau provincial en 1369. En 1376-1377, il était confesseur du futur roi Richard II ; les documents royaux le mentionnent en 1377 et 1380. Il mourut à Londres peu après 1385. L'oeuvre la plus importante de Geoffroy est son De vita evangelica, encore inédit. Ce n'est pas un traité systématique de la vie spirituelle, mais, au contraire, une défense fortement raisonnée des ordres mendiants, sous la forme de vingt « quaestiones disputatae » ; il défend plus spécialement les ermites de Saint-Augustin. Il s'en prend surtout au De pauperie salvatoris (1356) de l'archevêque Fitz Ralph d'Armagh (1346-1360). Geoffroy avait rassemblé la majeure partie des documents pendant son enseignement à Oxford ; il ne compléta pas cependant son travail et ne pensa pas le publier avant 1385. Il le publia alors, en raison du nouvel assaut lancé contre les mendiants par Wyclif et ses disciples. Le titre, que Geoffroy donna à son traité, peut tromper, et l'exposition scolastique n'en rend pas la lecture facile ; il n'en contient pas moins des observations intéressantes sur certains aspects de la vie spirituelle. Son enseignement, par exemple, sur le discernement des 233 esprits, bien qu'il ne prétende pas à l'originalité, est tout à fait comparable à celui de sainte Catherine de Sienne † 1380. Geoffroy Hardeby Quia Sathanas se transfigurat sepius in angelum lucis, data est a Deo hominibus discrecio spirituum quam sancti nos docent sub hac forma, quod angeli boni in principio terrent ; in fine vero demulcent, letificant et confortant et delectant eos quibus apparent. Mali vero spiritus in principio demulcent, letificant et cetera. In fine terrent et desolatos relinquent (De vita evangelica, c. 4 ; Oxford, Bodleian, Digby ms 113, f. l0r). Catherine de Sienne Se tu mi dimandassi : — A che si può cognoscere che la...

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