Auteur : Hugues BEYLARD.
 
Tome 12 - Colonne 1027
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Titre de l'article : PENNEQUIN (PIERRE), jésuite, 1588-1663.
Début de l'article :
— Né à Lille le 2 février 1588, Pierre Pennequin entra dans la Compagnie de Jésus au noviciat de Tournai le 28 mai 1605. Il fut un an régent à Courtrai, puis trois au collège d'Anchin à Douai, où il resta de 1607 à 1620. Déjà maître ès arts, il y obtient la licence en théologie et y enseigne la philosophie durant six ans, dirigeant aussi la sodalité des religieux. Sa troisième année de probation accomplie à Huy (1620-1621), il revient à Douai pour y enseigner l'Écriture sainte et l'hébreu (1621-1624). Il est ensuite recteur du collège de Mons (1624-1630), socius du provincial, qu'il remplace pendant son absence, puis instructeur du Troisième An d'Armentières pendant trois ans et demi. Il dirige le collège d'Arras (1636-1640), puis retourne au collège de Mons, dont il est à nouveau recteur. Vice-provincial pendant quelques mois, il fut envoyé à Rome à deux reprises, en particulier pour la congrégation générale qui élut général Fr. Piccolomini. De 1647 à sa mort (17 mars 1663), Pennequin résida à Mons, sauf pendant les trois ans où il dirigea la province gallo-belge (1652-1654) ; il fut un confesseur et un directeur spirituel recherché. Outre un recueil d'élégies en l'honneur de la Vierge Marie publié à l'occasion du centenaire de la Compagnie (Arras, 1640), Pennequin a fait éditer : Introduction à l'amour de Dieu (Mons 1644, 1645), comprenant deux parties de 28 et 19 ch. — Traité des trois retraites intérieures, de un, trois et huit ou dix jours (Mons, 1644, 1655). — Ces deux ouvrages, complétés d'une 3e partie de 26 ch., sont réédités sous le titre unique du premier d'entre eux (Mons, 1654, 1093 p. in-4°, à quoi nous nous référons ci-dessous ; trad. latine par l'auteur, Anvers, 1661 ; en flamand, Anvers, 1650, 1698 ; en allemand, Munich, 1701 ; Augsbourg, 1702, 1715). — Entretiens spirituels (Mons, 1656, 1657 ; en flamand, Anvers, 1658). — Après la 1028 mort de Pennequin, on publia des Maximes de l'esprit tirées des vérités éternelles (Liège, 1668). L'Introduction, dans son édition de 1654, avec ses trois parties, ses trois retraites et divers compléments, mérite de retenir l'attention : c'est une somme spirituelle de...

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