Auteur : Mariano ACEBAL LUJÁN.
 
Tome 12 - Colonne 1073
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Titre de l'article : PÉREZ LLORENTE (ÉTIENNE), franciscain déchaussé, 1854-1934.
Début de l'article :
— Esteban Pérez Llorente naquit à Olite (Navarre), au diocèse de Pampelune, le 14 décembre 1854. Il prit l'habit des franciscains déchaussés dans la province de San Francisco Solano (Pérou), au couvent de Lima, le 25 septembre 1871. Il fit sa profession simple le 25 septembre 1872, sa profession solennelle le 27 septembre 1875 et fut ordonné prêtre le 2 novembre 1879. Religieux de talent, studieux, obéissant, prêtre zélé, il eut une grande dévotion envers le « Señor de los Milagros », dévotion qu'il promut dans de nombreuses missions populaires, notamment à Lima (Cathédrale) ; il fut aussi un ardent promoteur du tiers ordre séculier franciscain. Son apostolat s'étendit, au-delà du Pérou, au Chili, à la Bolivie, à l'Équateur et la Californie. Grand prédicateur, son éloquence populaire s'étendait à tous, riches et pauvres, clergé et religieux, intellectuels et étudiants. Il possédait bien les langues quechua et aymará. Vivant au couvent de Ocopa, il y forma une équipe nombreuse de missionnaires pour la sauvegarde et l'affermissement de la foi, que mettaient en danger le rationalisme, les sociétés secrètes, les gouvernements régaliens, les lois laïques, l'enseignement anticlérical, etc., dans une période critique pour l'Église au Pérou, en raison du manque de prêtres. Les missionnaires travaillaient en groupes de deux, quatre ou six selon les circonstances, pendant une période de quinze ou trente jours. La méthode apostolique de Pérez Llorente était vigoureuse, éloquente, animée d'un dévouement infatigable. Il fut conseiller du Collège des Missions « de Propaganda Fide » à Lima de 1887 à 1909. Commissaire général en 1889, il visita et restaura le Collège des Missions de La Aguilera à Burgos (Espagne). On lui dut la fondation de divers couvents : celui de Oruro en Bolivie en 1897, celui de Iqurque au Chili en 1909, et en 1920 au Pérou celui de Barranco, auquel il ajouta une autre fondation pour les « señoras pobres ». Commissaire provincial en Bolivie, il y instaura la province franciscaine de San Antonio de las Charcas. Il mourut, après une douloureuse maladie, le 20 janvier 1934, au couvent de Barranco, sa dernière résidence ; on l'enterra au cimetière du couvent de Lima. Pour affermir ses « conquêtes missionnaires », Pérez Llorente publia quelques petits livres de piété :

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