— Né à Cologne-Mülheim le 25 mai 1853, entré dans la Compagnie de Jésus en 1869, Christian Pesch fut professeur de théologie dogmatique à Ditton-Hall (Angleterre) de 1884 à 1895, puis à Valkenburg (Pays-Bas) jusqu'en 1912 ; à partir de 1909, il s'attacha surtout à ses publications. Il mourut à Valkenburg le 26 avril 1925.

Pesch introduisit la méthode positive dans la théologie néoscolastique (Praelectiones dogmaticae, 9 vol., Fribourg/Brisgau, 1894-99 ; 6e éd., 1925 ; condensé dans Compendium theol. dogmaticae, 4 vol., 1913-14 ; 6e éd., 1940). S'inspirant de Thomas d'Aquin, de Fr. Suárez et de Lugo, il est un théologien important de son temps ; il contribua à limiter en Allemagne l'influence du Modernisme (cf. Theologische Zeitfragen, 6 séries, 1900-16).

Parmi ses écrits de type spirituels, on retiendra : Gott und die Götter (1890) ; — Das Sühneleiden unseres göttlichen Erlösers (1916) ; — Die hl. Schutzengel (1917, 1925) ; — Unser bester Freund (1920, 1926) ; — Die selige Jungfrau Maria (1923, 1925) : toutes ces éd. à Fribourg/Brisgau ; — Gott, der eine und dreieine (éd. par H. Dieckmann, Düsseldorf, 1926). — Pesch collabora aussi de 1878 à 1915 aux Stimmen aus Maria Laach.

Mitteilungen aus den Dt. Provinzen der G. J., t. 10, Paderborn, 1926, p. 110 svv, 165 svv. — DTC, t. 12/1, 1933, col. 1305-06. — W. Kosch, Das Kath. Deutschland, Augsbourg, 1190 1933, col. 3486. — L. Koch, Jesuiten-Lexikon, Paderborn, 1934, col. 1406.-LTK, t. 8, 1963, col. 309.

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