— Né à Sesto S. Giovanni (Milan) le 25 mai 1874, d'une famille noble, Giuseppe Maria Petazzi reçut, surtout de sa mère, une excellente éducation. Son frère Francesco sera l'une des figures importantes du clergé lombard. Après des études au collège San Carlo et au séminaire de Milan, Petazzi commença sa théologie à l'Université grégorienne à Rome. Après la deuxième année, il entra au noviciat de la Compagnie de Jésus à Soresina (Crémone ; 1895). Ayant achevé sa formation religieuse (dont 4 années de théologie à Gorizia) et fait sa troisième année de probation (1907) à Sartirana sous Riccardo Friedl † 1917, il enseigna la philosophie aux étudiants jésuites (1908 à Portorè, Croatie ; 1909-10 à Crémone ; 1911-14 à Cividale del Friuli) et collabora avec d'autres professeurs à la publication du Cursus philosophiae Forojuliensis (Venise-Cividale-Udine, 1907-1913). En 1915, après l'entrée en guerre de l'Italie, Petazzi fut envoyé à Venise, où il restera jusqu'en 1932 ; il y fonde et dirige le périodique Le Missioni della Compagnia di Gesù (encore existant sous le titre Popoli e Missioni) ; il s'occupe de la congrégation mariale des hommes, de l'Apostolat de la prière, et il écrit sur de nombreux sujets spirituels et théologiques. En 1932, à l'occasion du 15e centenaire du concile d'Éphèse, il fonde l'institut séculier des Ancelle della Madre di Dio. De 1933 à 1941, il est à Trieste, ajoutant à ces ministères celui des exercices spirituels donnés au clergé et aux religieux, créant les Corsi di cultura religiosa superiore (dont l'enseignement est imprimé et connaît un vaste rayonnement : 11 vol., Trieste, 1932-1942 ; 2e éd., Venise-Bergame, 1944-1952 ; Indice generale, Milan, 1954). Petazzi fut le premier prêtre italien à donner à la radio des causeries dominicales (1933-1941 ; textes publiés). Il fonda l'oeuvre Le Lampade viventi destinée à l'adoration du Saint Sacrement (avec une revue, de même titre, encore publiée à Milan) ; il publia aussi, pendant un temps, la revue Le Lampade del Getsemani pour les malades. En 1942, par suite de la guerre, il vécut à Milan, puis à Triuggio, enfin à...

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