— Né probablement à Antioche de Pisidie, Georges exerça les charges de sacellaire et de référendaire de la Grande Église à Constantinople. De maigres indications biographiques figurent dans les poèmes historiques et moraux dont il est l'auteur ; son activité s'est déployée sous l'empereur Héraclius, et il semble avoir vécu jusqu'en 630-634, dates après lesquelles nous n'avons plus de renseignements sur lui. Il a une certaine importance du point de vue littéraire par l'influence qu'il a exercée sur toute la poésie byzantine ; il a appliqué à de nouveaux thèmes l'usage du trimètre ïambique, auquel il a donné de nouvelles formes : combinaison de la quantité et de l'accent pour la métrique, recours à quelques rimes. Dans son Hexaméron, il exploite surtout des symboles traditionnels en exégèse, et son poème moral principal « Sur la vanité de la vie » traite les lieux communs émouvants avec une élégance un peu monotone. Son style, abusant peu des mots et des allusions savantes, a l'avantage de la clarté.

L'ouvrage indispensable est la nouvelle édition de A. Pertusi, Georgio di Pisidia, t. 1 Panegirici epici, coll. Studia patristica et byzantina 7, Ettal, 1960, avec bibliographie et étude littéraire dans l'introduction, puis texte grec avec traduction italienne et commentaire ; du même, L'encomio di S. Anastasio martire persiano, dans Analecta bollandiana, t. 76, 1958, p. 5-63. 243 — Le reste de l'oeuvre dans PG 92 et, parmi les éditions complémentaires récentes : L. Sternbach, Georgii Pisidae carmina inedita, dans Wiener Studien, t. 13, 1891, p. 1-63, et t. 14, 1892, p. 51-68. — M.-E. Colonna, Gli storici bizantini del IV al XV secolo, t. 1 Storici profani, Naples, 1956, p. 53-54. — Notices : K. Krumbacher, p. 709-712 ; H.-G. Beck, p. 448-449.

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