Auteur : André DUVAL.
 
Tome 12 - Colonne 1199
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Titre de l'article : PETIT (PARVI ; GUILLAUME), frère prêcheur, évêque, † 1536.
Début de l'article :
— Né à Montivilliers (Seine-Maritime) vers 1440 (?), Guillaume Parvi ou Petit (les documents contemporains rédigés en français emploient 1200 les deux formes du patronyme) ne semble pas avoir eu quelque parenté avec l'imprimeur parisien Jean Petit, contrairement à ce qui a été répété par plusieurs auteurs à la suite d'une hypothèse émise par Guillaume Budé. La date habituellement proposée, 1480, pour la profession religieuse de Guillaume au couvent dominicain de Rouen est aussi conjoncturale que celle de sa naissance. De Rouen le jeune dominicain est envoyé à Saint-Jacques de Paris, où il participe à un exercice académique la veille de la Trinité en 1498, est reçu à la licence le 14 février 1501, est promu docteur le 23 juin 1502. Le couvent Saint-Jacques amorce alors un nouvel essor de vie régulière et studieuse dans le cadre de la Congrégation réformée dite « de Hollande » (DS, t. 5, col. 1504), particulièrement autour de Jean Clérée, qui sera maître de l'ordre en juin 1507 ; Guillaume Petit apparaît assez rapidement comme un des animateurs de ce mouvement. Ainsi s'expliquent son élection comme prieur conventuel à Évreux en septembre 1506, puis à Blois en septembre 1508, mais surtout sa promotion par le chapitre général de Pavie (13 juin 1507) comme Inquisiteur de la foi dans le royaume de France. Après le décès de l'évêque de Marseille, le dominicain Antoine du Four, au cours de l'expédition de Louis XII en Italie (juin 1509), Petit est appelé à lui succéder dans la charge de confesseur du roi ; maintenu dans cette fonction en 1515 par François 1er, il la conservera jusqu'à sa mort. Ces positions officielles ne font que renforcer l'influence du dominicain dont on retrouve le nom dans l'histoire de diverses réformes, celles de l'Hôtel-Dieu de Paris (1505) et de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés avec G. Briçonnet (1513), et plus particulièrement dans les démêlés internes de l'ordre dominicain en 1514, principalement autour du monastère de Poissy. Ayant assisté à son lit de mort (janvier 1514) la reine Anne de Bretagne, il prononce son oraison funèbre à Blois, à Notre-Dame de Paris, à la basilique de Saint-Denis, en février 1514 ; ainsi prêchera-t-il encore au service solennel pour l'empereur Maximilien (21 févr. 1519), pour la reine Louise de...

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