Auteur : Pierre RAFFIN.
 
Tome 12 - Colonne 1206
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Titre de l'article : PETITOT (HENRI ; en religion HYACINTHE), frère prêcheur, 1880-1934.
Début de l'article :
— Né à Hénin-Liétard (Pas-de-Calais) le 2 août 1880, Henri Petitot entre au noviciat dominicain d'Amiens, en 1899, au terme de ses études secondaires. Au lendemain de sa profession temporaire, le 14 mai 1900, il est envoyé au couvent Saint-Étienne de Jérusalem pour y faire ses études de philosophie et de théologie. Il y trouve le Père M.-J. Lagrange (DS, t. 9, col. 75) qui va exercer sur lui une influence profonde : il aimait à lui attribuer le plus net de sa culture historique, scripturaire, humaniste, sa connaissance de l'antiquité gréco-latine et orientale. Ses études terminées, on le garda à Jérusalem comme professeur de philosophie, qu'il commença à enseigner dès novembre 1906, puis comme professeur de théologie de 1907 à la guerre. La période de Jérusalem est pour lui celle de la formation, mais déjà aussi de la production. C'est alors qu'il publia en effet deux ouvrages importants : une Introduction à la philosophie traditionnelle ou classique (Paris, 1914) et un volume sur Pascal, sa vie religieuse et son apologie du christianisme (Paris, 1911). C'est à Jérusalem aussi, qu'il révéla ce qu'il pouvait donner en matière de spiritualité et d'action oratoire. Un sermon prononcé à l'occasion de la fête du Rosaire révéla ses talents et fut publié. 1207 La guerre 1914-18 finie (il y combattit courageusement), commença pour lui la période où sa personnalité devait s'affirmer d'une manière décisive : ce sont les grandes années fécondes de l'écrivain, du conférencier, du directeur d'âmes, du religieux dont la vie devait atteindre dans les dernières années — années de calvaire et de rédemption — à ces sommets mystérieux que tous ceux qui l'ont connu alors ne peuvent désigner que par le mot de sainteté. Il est d'abord au couvent d'Amiens, ensuite à Nancy, et de nouveau à Amiens comme prieur. Il publie sa Sainte Jeanne d'Arc (Paris, 1921), son Saint-Thomas d'Aquin (Paris, 1923), son Saint Dominique (Saint-Maximin, 1925). Et puis, il avait rencontré sainte Thérèse de Lisieux ; il se...

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