— Né en Franche-Comté vers 1602, Jean-Claude Petitot entra dans la congrégation de Saint-Vanne et fit profession à l'abbaye de Saint-Vincent de Besançon le 23 décembre 1619. Il mourut à l'abbaye de Faverney le 29 juin 1690.
La divine Providence reconnue, (Dôle, Antoine Binard, 1656), qui fut réédité sous le titre De la Providence divine (Paris, E. Couterot et S. Le Sourd, 1661).
Il s'agit d'un traité à la fois catéchétique et spirituel divisé en huit sections ; c'est dire que Petitot, écrivant pour un public cultivé, veut exposer la théologie de la Providence, de la prédestination et du gouvernement divin sans « pointiller sur quelques propositions nouvellement controversées et souvent avec un notable détriment de la charité chrétienne » (Au lecteur) ; il vise à éclairer, surtout dans les six premières sections. Les deux dernières sont directement orientées vers la vie chrétienne, qu'il faut soumettre à la conduite de la Providence ; cela repose sur l'humilité. L'auteur montre ensuite comment se comporter dans les charges et dignités, dans les souffrances extérieures, les consolations intérieures, les aridités et désolations intérieures ; il termine en soulignant que la soumission à la Providence ne nous dispense pas d'user de notre libre arbitre.
(J. François), Bibliothèque générale des écrivains… O.S.B., t. 2, Bouillon, 1777, p. 384. — J. Godefroy, Bibliothèque des Bénédictins de la Congr. de Saint-Vanne et de Saint-Hydulphe, Ligugé-Paris, 1925, p. 162.
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