Auteur : James HOGG.
Tome 12 - Colonne 1321
Acheter l'article complet
5 €
Titre de l'article : PHILIPPE DE SEITZ, chartreux, † probablement en 1345-46.
Début de l'article :
— 1.Vie.— 2.
Œuvre.
Chartadu chapitre général des Chartreux en 1346 : « Domnus Philippus, monachus domus Vallis Omnium Sanctorum, qui habet Tricenarium [per totum Ordinem] », ce qui signifie qu'un moine Philippe est mort en 1345 ou au début de 1346 à la chartreuse de Mauerbach en Basse-Autriche, fondée en 1316 par des religieux venus de celle de Seitz (à présent en Yougoslavie). D'autre part, l'épilogue du
Marienlebende Philippe nous apprend que l'ouvrage fut écrit à la chartreuse de Seitz, donc probablement avant 1316 : God ist mir leider wenich erkant Im dem rden von kartus Gescriben han [ich] in dem hs Dom Philippe a donc été, semble-t-il, transféré à Mauerbach en 1316 et c'est sa mort qui est rappelée en 1346. On a essayé de préciser son pays d'origine d'après la langue et les rythmes du
Marienleben, mais sans succès ; les critiques modernes envisageraient plutôt l'Allemagne septentrionale.
Marienleben.A en juger par les manuscrits qui nous restent — au moins 98, sans compter un grand nombre de textes réduits en prose —, le
Marienlebenfut non seulement l'ouvrage cartusien le plus populaire au moyen âge, mis à part la
Vita Christide Ludolphe de Saxe, mais aussi le poème le plus lu en moyen haut-allemand. On le connaissait dans les régions nord de l'Allemagne dès 1324 et il demeura populaire jusqu'à la Réforme. Les manuscrits sont de divers ordres : copies enluminées, petits livres pour la lecture spirituelle, textes pour l'instruction. Par ailleurs, il fut inséré dans les Chroniques générales de cette
[...]
Cet extrait est constitué d'environ
1 page
et l'article complet contient
4 pages.