Auteur : JOSEPH DE SAINTE-MARIE.
 
Tome 12 - Colonne 1328
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Titre de l'article : PHILIPPE DE LA TRINITÉ, carme déchaussé, 1908-1977.
Début de l'article :
— Né le 22 janvier 1908 à Grenoble, Jean Rambaud fit ses études au Séminaire français et à l'Université grégorienne à Rome (1925-1930). Il entra au Carmel le 14 septembre 1930. Il fut ordonné prêtre le 26 mai 1934. Philippe de la Trinité est provincial de la province de Paris durant la guerre mondiale ; il soutient son confrère Jacques de Jésus-Marie, qui hébergeait des enfants juifs et qui mourut en déportation à Mathausen. En 1944 il est nommé membre de l'Assemblée consultative provisoire et y siège jusqu'en septembre 1945. Il arrive à Rome en septembre 1952 : qualificateur puis consulteur du Saint-Office (jusqu'en 1973), professeur de dogme à la faculté théologique des Carmes déchaux, président de cette faculté et recteur du Collège international de l'Ordre. Il participe à la préparation du concile Vatican II comme consulteur de la commission pontificale de théologie. En 1960, sa santé l'oblige à interrompre son enseignement, mais il continue à écrire dans la mesure de son possible. A la suite d'une brusque et profonde aggravation de sa santé en octobre 1976, il est accueilli par l'institut séculier carmélitain Notre-Dame de Vie, à Venasque, et y meurt le 10 avril 1977, jour de Pâques. L'oeuvre de Philippe de la Trinité, surtout philosophique et théologique, est importante par l'acuité qu'il a portée à l'étude de certains problèmes : métaphysique de la substance, union hypostatique, péché de l'ange, etc. Ses écrits dénonçant le « panchristisme naturaliste et évolutif » de P. Teilhard de Chardin sj l'ont fait connaître d'un certain public. 1329 Dans le domaine spirituel, sa pensée, à la fois classique et originale, repose sur la théologie thomiste de la rédemption et sur la voie d'enfance évangélique de Thérèse de Lisieux ; il aimait à montrer leur accord dans l'affirmation du primat de la miséricorde de Dieu. La réparation du péché étant impossible à l'homme, Dieu se l'est donnée à lui-même par l'Incarnation rédemptrice du Verbe. Mais la liberté humaine a le pouvoir de mettre cette oeuvre en échec. Dieu désire nous voir recourir aux sources de sa miséricorde avec une audace sans borne, dans l'espérance et en vue de la charité. La voie spirituelle est ainsi tracée, Thomas d'Aquin offrant les bases dogmatiques et...

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