Auteur : Manuel RUIZ JURADO.
 
Tome 12 - Colonne 1409
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Titre de l'article : PIATTI (PLATUS ; JÉRÔME), jésuite, 1548-1591.
Début de l'article :
— Ottavio Piatti, originaire de Milan, était fils d'un gentilhomme prénommé Girolamo. En entrant dans la Compagnie il changea son prénom en celui de son père. Il était tonsuré, avait déjà fait ses études de grammaire et d'humanités à Milan et cinq années de droit à Pavie. Revenu à Milan à 18 ans, il y fit partie d'un groupe de douze jeunes réunis par l'archiprêtre du Duomo et qui comptaient se faire capucins. Mais, pour lui, son père s'y opposa et il dut retarder son entrée en religion. Au cours d'un voyage à Rome, il passa par la santa casa de Lorette. Là il se sentit appelé à la Compagnie de Jésus et décida d'y entrer. Il fit son noviciat à Rome, où il fut admis le 24 avril 1568 et eut comme compagnon saint Stanislas Kostka. Sans doute fit-il ses études cléricales à Rome et fut-il appliqué à la maison généralice. Il s'y trouvait sous le généralat d'Éverard Mercurian († 1er août 1580). On garde plusieurs de ses lettres de 1582, d'après 1410 lesquelles il semble au service du secrétaire de la Compagnie, Diego Jiménez. Piatti fit sa profession solennelle le 29 mai 1583. En 1585 il était maître des novices à la maison professe de Rome ; il connut alors Louis de Gonzague († 1591 ; DS, t. 9, col. 1040-43), qu'il dirigea. Devenu secrétaire de l'assistant d'Allemagne et de France, il mourut le 14 août 1591. Piatti a laissé une biographie partielle de Louis de Gonzague, couvrant les années 1568-1586 (AS Juin, t. 4, Anvers, 1707, p. 896-911) ; peu exploitée jusqu'à présent par les biographes, elle rapporte des confidences du saint sur son enfance, explique divers traits de sa personnalité, donne des indications sur ses lectures de jeunesse, son évolution spirituelle et sa vie de prière. Dans ses Records of the English Province (t. 7 /2, Londres, 1883, p. 1269-320), H. Foley a publié une biographie, due à Piatti, du novice jésuite William Elphinston dans la traduction anglaise de J. Stevenson faite sur le manuscrit latin de l'auteur ; ce ms, qui fut à la bibl. de la Minerve à Rome, semble perdu. Les Archives romaines de la Compagnie (Vitae 35, f. 53-102) conservent une trad. italienne anonyme. La traduction de Stevenson n'est littérale qu'en certains endroits ;...

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