— 1. Vie. — 2. Écrits et doctrine.

1. Vie.

— Né à Mirandola en 1470, neveu de Giovanni Pico (cf. supra), Giovanni Francesco Pico fut guidé par son oncle dans ses études. Seigneur de Mirandola, il fut contraint par ses frères de fuir en divers lieux (Ferrare, Rome, en Allemagne auprès de l'empereur Maximilien). Rentré dans ses domaines, il y resta jusqu'à sa mort en 1533, due aux intrigues de son neveu Galeotto.

2. Écrits.

— Outre l'édition qu'il assura de la Vita et des ouvrages de son oncle vénéré (Bologne, 1496), il a donné de nombreux ouvrages plus ou moins inspirés par la pensée réformatrice de Savonarole ; il faisait partie des « Piagnoni » les plus ardents. La plupart de ses écrits sont publiés dans les Opera omnia Joannis Francisci Pici, Bâle, 1573 (t. 2 des Opera de son oncle ; le t. 1 édite la Vita de ce dernier par notre Pico). On y trouve en particulier : 1° De studio divinae et humanae philosophiae, de 1496, en 2° livres (p. 1-39) : les lettres et la philosophie peuvent être utiles au chrétien, bien que non pas à tous, mais elles n'apportent pas la doctrine sûre ni l'accès à la contemplation de Dieu. — 2° De morte Christi et propria cogitanda (1496 ; Bologne, 1497 ; cf. Hain-Copinger 13002 ; Supplement 4752) en trois livres dédiés à Savonarole (p. 40-106) : traité ascétique et catéchétique sur l'amour du Crucifié, la crainte de la mort, l'aide qu'on peut y trouver pour rechercher une vie 1427 vertueuse, et le péché à ses divers degrés ; considérations sur le Pater, le Credo, le Décalogue, le tout se résumant dans les deux préceptes de la charité. 3° Defensio de uno et ente (rédigé à Mirandola en 1500, p. 109-31) : au sujet de l'ouvrage de son oncle qui porte le même titre. — 4° De imaginatione (p. 132-53). — 5° Libri physici (entre 1500 et 1510 ?, p. 154-79). — 6° De imitatione ad Petrum Bembum ejusdemque responsio (vers 1512 ; p. 180-213 ; autre éd. par G. Santangelo, Florence, 1954). 7°

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