Auteur : Philippe GRAND.
Tome 6 - Colonne 257
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Titre de l'article : GÉRARD D’ABBEVILLE, maître en Sorbonne, † 1272.
Début de l'article :
— 1. Vie.— 2.
Polémiques.— 3.
Théologie.— 4.
Œuvres.
Vie.
Liber apologeticus auctoris et libri editi contra adversarium perfectionis christianepourrait apporter quelque lumière, encore que ce traité de circonstance n'ait rien d'une autobiographie. Le carme déchaux Ignace-Joseph de Jesus-Maria, historien d'Abbeville au 17
esiècle, rattache Gérard à la famille des sires de Boubers, branche cadette de la maison comtale de Ponthieu. L'ascension de Gérard semble due à Guillaume de Saint-Amour, lui-même protégé du comte Thomas de Savoie, gouverneur du patrimoine de l'Église. Elle coïncida surtout avec la fin du pontificat du canoniste Sinibald de Fiesque, pape sous le nom d'Innocent IV, et dont la dernière bulle,
Etsi animarum(décembre 1254), porta, en faveur des séculiers, un grand coup aux privilèges des mendiants. Après le revirement de la papauté sous Alexandre IV et l'exil de Guillaume de Saint-Amour (octobre 1256), Gérard d'Abbeville prit la tête des maîtres séculiers jusqu'à sa mort en 1272. Aussi bien, sa biographie depuis l'époque de sa célébrité (dès avant 1260) se confond-elle avec sa carrière d'universitaire passionné. Son testament donne la liste de ses nombreuses richesses dont bénéficièrent plusieurs églises. Par ailleurs, Robert de Sorbon, son exécuteur testamentaire, fait allusion dans son...
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