Auteur : Réginald GRÉGOIRE.
 
Tome 12 - Colonne 1663
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Titre de l'article : PIERRE DE ROSENHEIM, bénédictin, † 1433.
Début de l'article :
— Né en 1380, Pierre Wiechs de Rosenheim étudie à Vienne. Moine profès du Sacro Speco (Subiaco), il fut prieur de Mondragone. En 1416, il participa au concile de Constance. En 1418-1420 il est prieur de Melk, puis maître des étudiants en 1423-1426. Durant les années 1426-1428, il se signale par son intense activité comme visiteur des monastères de la congrégation de Melk (Tegernsee, Weihenstephan, Ebersberg, Dietranszell, Indersdorf). En 1431 il est prieur à Salzbourg (Saint-Pierre). Au concile de Bâle, en 1432, il est rapporteur pour la question hussite. Il meurt en cette ville le 27 janvier 1433. Œuvres. — 1. Roseum memoriale divinorum eloquiorum (dédié au cardinal Branda de Châtillon, légat de Clément VII en Autriche), recueil de vers sur l'Écriture, à l'usage des prédicateurs. En supplément sont publiés les évangiles versifiés, avec illustrations. L'oeuvre fut publiée à Vienne en 1510 et 1524 ; à Strasbourg, 1544, elle est couverte par le pseudonyme « Conrad le Bavarois » et porte le titre de Mnemosinon, id est Memoriale bibliorum. 1664 2. De Statu vitae monasticae sui temporis (vers 1432). — Pierre y déplore l'état de relâchement où sont tombés les monastères : obéissance, pauvreté, chasteté n'y sont pas vécues. Pierre évoque la vigne du Seigneur que ravagent les quatre bêtes de la vision de Daniel (ch. 7). Le plus grave, c'est que Dieu n'y est plus aimé. Il termine par une émouvante supplique s'adressant aussi bien aux prélats qu'aux simples moines, leur demandant de se convertir et de revenir à une vie de prière et de ferveur (texte dans Bernard Pez, Bibliotheca ascetica, t. 2, Ratisbonne, 1723, p. 81-94). 3. Opus sermonum de tempore : recueil de sermons, rédigé en 1430. — 4. Computus (1432). — 5. Carmen de morte (1424) ; cf. Th. F. Fritzsche, Carmen de morte, dans Serapeum, t. 21, 1860, p. 170-74 ; H. Rosenfeld, Das Oberaltaicher Vadomori-Gedicht von 1446 und Petrus von Rosenheim, dans Mittellateinisches Jahrbuch, t. 2, 1965, p. 190-204 (publication du poème d'après un ms d'Oberaltaich ; son auteur ne serait pas Pierre de Rosenheim mais un franciscain...

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