Auteur : André MÉHAT.
Tome 12 - Colonne 1694
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Titre de l'article : PIÉTÉ.
Début de l'article :
— I. La piété antique. — II.
Au moyen âge. — III.
Depuis le 16
esiècle.
Hibbert Journal, t. 10, 1911, p. 92) estimait par contre qu'en acceptant l'héritage de la piété antique, les théologiens chrétiens « n'exprimaient plus vraiment l'essence de l'Évangile ». D'autres (A. Bremond, A.-J. Festugière) ont cherché dans l'antiquité cet aspect intérieur et personnel de la religion qu'est proprement pour nous la piété et y ont trouvé des pressentiments de la piété chrétienne, une sorte de « préparation évangélique ». Ces divergences reflètent des courants différents dans la pensée religieuse européenne ; sans dirimer ces débats, on peut essayer de décrire pour eux-mêmes les actes, les pensées et les sentiments que suppose la « piété » chez les anciens, et seulement ensuite examiner si le christianisme n'en a pas hérité dans une certaine mesure. — 1.
Les mots.
—2.
Les actes. — 3.
Les pensées. — 4.
Les sentiments. — 5.
L'héritage chez les juifs et les chrétiens.
Les mots.
piété, et les mots apparentés dans les langues modernes, remontent à l'antiquité par une chaîne ininterrompue, soit par dérivation pure et simple, comme pour
piété, décalque savant du latin
pietas, soit en vertu d'un système d'équivalence universellement admis, comme c'est le cas pour l'allemand
fromm/Frömmigkeit. Pour les mots latins eux-mêmes,
pius/pietas, en vertu d'un système analogue, sont en relation étroite avec le grec
[...]
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