— Johannes Polch est né en 1616 à Rheinbach, près de Bonn, dans le diocèse de Cologne. De 1637 à 1640, il fait ses études au collège des Jésuites de Cologne. A l'université, il obtint sa licence de théologie et fut ordonné prêtre en 1643. Il fut curé de Nettesheim, près de Cologne, de 1645 à 1658, puis du 12 décembre 1658 jusqu'à sa mort à la collégiale Saint-Kunibert (Cologne). Il mourut le 13 décembre 1679. Ses oeuvres sont : sa thèse de Théologie (Problema floreum, violane an alleluia an flos stellaris…, Cologne, 1644) et Verborgener Schatz im Acker des heiligen Evangelii Jesu Christi…, Cologne, 1664 ; Bruxelles, 1671, 1677, 1690 ; Gand, 1706. Trad. en néerlandais : Den Verborgen Schat in den acker des h. evangelie van Jesus Christus, Bruxelles, 1671. — Trad. en français : Le Thrésor caché au champ de l'Evangile de Jésus-Christ… avec quelques oraisons et exercices, traduit de l'allemand en flamen, et du flamen en françois, Bruxelles, 1673. Ces traductions renvoient fidèlement au texte allemand. Le Verborgener Schatz est conforme à la tradition du genre « livre de prières et catéchisme » qui s'est répandu depuis Pierre Canisius (supra, col. 1519). Le plan est divisé en trois parties, correspondant aux trois personnes divines, d'où quelques redites. Ainsi le baptême est présenté une première fois dans l'enseignement du Christ et une seconde dans l'action de l'Esprit Saint. Des prières insérées ici ou là, à l'intérieur d'un chapitre, viennent confirmer les vérités enseignées ou les récapitulent On y perçoit des réminiscences précises de Canisius et un solide fondement biblique ou patristique. Les explications sont faciles à comprendre grâce à des exemples ou « paraboles » propres à l'auteur et significatives ; Polch adopte un langage simple et emploie la méthode question-réponse. 1844 Dans les questions théologiques controversées, Polch est conciliant, évite les querelles inutiles et cherche à employer les formules les moins contestées. Il n'est guère favorable aux excès des dévotions, comme la récitation machinale du chapelet, aux pèlerinages, aux fraternités, et rappelle qu'à toute pratique extérieure doit correspondre une disposition...

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