Titre de l'article : POLITI (LANCELLOTTO = AMBROISE CATHARIN), dominicain, 1484-1553.
Début de l'article :
— 1.
Vie et activités théologiques. — 2.
Face à la littérature de spiritualité.
1. Vie et activités théologiques.
— L'unique monographie consacrée à Politi (J. Schweizer, 1910) ne sépare pas la reconstitution du curriculum vitae et l'analyse chronologique des publications. Ce parti est le seul possible, tant la carrière de ce juriste devenu théologien a été d'un bout à l'autre celle d'un polémiste acharné ; et d'autre part les préfaces, dédicaces, et le contenu même de ses ouvrages sont une des sources les plus précises de sa biographie.
On ne donnera ci-après que le titre et la date des principales publications, en renvoyant aux numéros de la bibliographie de Schweizer (p. 287-304) pour la description technique des différentes éditions, pour la plupart assez rares ; quelques éléments complémentaires seront donnés au fur et à mesure sur les quelques éditions aujourd'hui facilement accessibles.
1° DES ÉTUDES DE DROIT À LA CONVERSION (1484-1517).
— Lancellotto Politi est né à Sienne, en 1484 selon Schweizer, d'une famille notable qui lui restera très attachée. L'alliance entre le patriotisme local et la dévotion à la Vierge Marie, que l'on retrouvera dans les incidents et controverses autour de l'Immaculée Conception, apparaît dès le premier écrit imprimé du jeune siennois,
La sconficta di Monteaperto (Sienne, 1502 ; Schweizer, n. 1).
A l'âge de onze ans Lancellotto aborde les études de « philosophia civilis ». Docteur en droit à dix-sept ans, il ne se contente pas d'enseigner à Sienne ; à vingt ans il entreprend
1845 de parcourir les « gymnasia » d'Italie pour y soutenir des disputes avec les juriconsultes les plus notoires. Ainsi commence-t-il à nouer des relations qui ne manqueront pas de servir sa carrière ; la plus notable de ces amitiés de jeunesse est celle de Giovanni-Maria Ciocchi del Monte, futur pape Jules III (1550-1555), qui à Sienne même suivit l'enseignement de Politi. — Les premières publications de ce professeur de droit sont la mise au point ou l'annonce des thèses qu'il aime soutenir en public (Schweizer, n. 2, 3, 5) ; en 1514 un
tractatus substitutionum dédié à Léon X lui vaut...
[...]
Cet extrait est constitué d'environ
1 page
et l'article complet contient
30 pages.