Auteur : Mary JOHN.
 
Tome 12 - Colonne 2014
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Titre de l'article : POTTER (MARIE), fondatrice de la « Little Company of Mary », 1847-1913.
Début de l'article :
— Mary Potter naquit le 22 novembre 1847 à Londres. Elle était le cinquième enfant et la seule fille de William Norwood Potter et 2015 de Mary Anne Martin ; celle-ci, qui venait de se convertir au catholicisme, avait consacré son enfant à Notre-Dame avant même sa naissance et au moment de son baptême elle ne lui donna qu'un seul nom : Mary. En 1868, à l'âge de 19 ans, Mary se fiança ; le jeune homme, Godfrey King, qui avait fait un essai dans un monastère de Trappistes, la jugeant trop mondaine, lui donna à lire des livres de piété. Mary découvrit ainsi un monde spirituel plus profond et se sentit attirée à une intimité plus grande avec Dieu ; peu à peu elle réalisa que Dieu la voulait pour lui. Elle rompit ses fiançailles et, suivant le conseil de Th. Grant, évêque de Southwark, entra chez les Soeurs de la Miséricorde à Brighton. Après dix-huit mois environ et avant de faire ses voeux, elle fit une retraite avec le jésuite G. Lambert qui lui reconnut bien la vocation religieuse, mais non celle de Soeur de la Miséricorde ; il la voyait plus à sa place dans un ordre contemplatif. Mary, qui avait toujours été très délicate de santé, fut très éprouvée dans sa santé après son départ du couvent. Elle resta confinée chez elle pendant presque deux ans, passant de longues heures en prière. Quand elle fut capable de sortir, elle prit l'habitude d'aller à la chapelle militaire à Portsmouth. C'est là qu'elle rencontra Mgr Virtue qui devint son directeur spirituel. En 1872 Mary découvrit le Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge de saint Louis-Marie Grignion de Montfort. Elle en fut si touchée qu'avec la permission de son directeur, elle fit solennellement l'acte de consécration totale, d'elle-même et de tout ce qu'elle possédait, à Jésus par Marie. Cette consécration devint le grand ressort de sa vie et de la vie de l'Institut qu'elle fonda, et l'inspiration de tous ses écrits spirituels. Suivit alors une longue période de désolation et de découragement pendant laquelle son unique soutien était la contemplation quotidienne de la passion et de la mort de Jésus, de sa solitude et de son humiliation. Dieu toucha son âme d'expériences mystiques grâce auxquelles elle acquit une connaissance approfondie de son amour miséricordieux. Elle voyait la miséricorde...

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