— Né à Barbadillo del Pez (Burgos) le 8 octobre 1891, Germán Prado fut placé dès son enfance comme oblat à l'abbaye bénédictine de Silos. Il y fit profession le 8 décembre 1909 et fut ordonné prêtre le 18 septembre 1915. Il occupa à Silos les charges de premier chantre et de maître de choeur ; il fut aussi maître des novices durant quelques années. Il donne de nombreuses sessions de chant grégorien, en particulier dans les séminaires d'Espagne et de Portugal. A partir de 1948, il vécut au prieuré de Madrid dépendant de Silos, et y mourut le 27 mars 1974. Prado est un propagateur de la spiritualité liturgique avec des ouvrages comme La liturgia eucarística (San Sebastian, 1923) ; La misa de los niños (Madrid, 1928) ; Pláticas dominicales de quince minutos (1931) ; Año predicable (1935) ; Curso popular de liturgia (1935) ; Coloquios eucarísticos para la comunión según el espíritu de la sagrada liturgia (1935) ; etc. Prado est surtout un musicologue qui étudia les livres liturgiques des cathédrales espagnoles, le chant mozarabe, etc. Ainsi, par exemple : El canto mozárabe (León, 1925 ; Barcelone, 1926) ; Letaniae lauretanae cantus quinque (Braga, 1933) ; Cantus Lamentationum pro ultimo Triduo Hebdomadae majoris, iuxta hispanicos codices (Paris, 1934) ; Misa solemnizada con laudes y preces mozárabes (Madrid, 1964) ; Etc. 2041 Il a traduit des textes de saint Bernard, les lettres de saint Jérôme, la Règle de saint Benoît et Consummata (= M.-A. de Geuser, DS, t. 6, col. 341-42). — Il a collaboré à de nombreuses revues : Ora et Labora, Revista eclesiástica (dont il fut directeur), Analecta sacra tarraconensia (1941-42), Signo (1944), Liturgia (1946-1963), etc. T. Moral, Ephemerides liturgicae, n. 90, 1976, p. 212-18. — Q. Tajadura, Menologio Silense, dans Boletín de la Institución Fernán González, n. 192, 1979, p. 60-61. — C. Del Alamo, Aportación de los monjes de Silos a la liturgia mozárabe (1880-1980), dans Studia Silensia, t. 7, 1981, p....

[...]