— Henri Preissig est né en 1725 à Pressnitz en Bohême ; après avoir étudié à Bamberg en 1746-47, il entre dans l'ordre dominicain. En 1748, il fait profession au couvent de Bamberg. En 1753, il est studens formalis à la maison d'études supérieures des Dominicains à Augsbourg. Avant 1756 il est désigné comme lecteur de philosophie. De 1762 à 1769, il est sacristain de l'église de son ordre à Bamberg et devient supérieur en 1769. Le 6 avril 1771, il est promu maître en théologie. Jusqu'en 1777, il est aussi confesseur au couvent du Saint-Sépulcre à Bamberg. En 1777-1778 il est confesseur et directeur spirituel au couvent des dominicaines de Gnadenthal (Vallis gratiae) près de Stetten. A la fin de 1788, il meurt à Bamberg. Ses principales oeuvres sont : Clavis Scientifica sive summulae Logices, Augsbourg, 1756. — Regulae Fratrum et Sororum Tertii Ordinis e latino versae cum Dialogo S. Catharinae, s l, 1760 (introuvable ; cf. Walz, Statistisches…, p. 58). — Recollectio Spiritus qua anima suae salutis amans per sacras meditationes et spirituales discursus in viam salutis reducitur, Bamberg, 1761 (trad. Versammlung des Geistes, Bamberg, 1766 ; rééd. du texte de 1761 par Thomas M. Wehofer, op, Rome, 1897, coll. Bibliotheca Ascetica OP, n. 3). — Theses… dedic. Malachiae Abbati Langheim, 1764 (introuvable, cf. Walz, Statistisches, p. 58). — Geistreiche Betrachtungen durch die heilige Fastenzeit über die täglichen Evangelien, Augsbourg, 1777. — Sieben Täg zu Ehren des Heiligen Geistes, préparation pour recevoir les sept dons du Saint-Esprit (introuvable, cf. Walz, Statistisches, p. 58). La Recollectio spiritus est présentée comme un livre d'exercices spirituels pour les dominicains (référence fréquente aux Constitutions, nombreux exemples et modèles empruntés à l'ordre dominicain). Prévu pour une période de dix jours, l'ouvrage propose pour chaque journée 3 méditations et 2 lectures spirituelles tirées de l'Écriture sainte. Chacune des journées est consacrée à l'une des personnes divines, à Marie ou à certains saints, et, parmi ces derniers, à celui dont on porte le nom, sans pour autant en traiter...

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