Auteur : François MORLOT.
Tome 12 - Colonne 2175
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Titre de l'article : PRÊTRES DU CŒUR DE JÉSUS (INSTITUT DES).
Début de l'article :
— La Société du Coeur de Jésus, fondée par Pierre-Joseph Picot de Clorivière (DS, t. 2, col. 974-79) le 2 février 1791, approuvée verbalement par Pie VII en 1801, se développa difficilement sous la Révolution et l'Empire, puis s'éteignit peu à peu au cours du 19esiècle. Rétablie le 29 octobre 1918 par Daniel Fontaine (DS, t. 5, col. 669-72), elle a pris dès lors une large expansion en France et dans le monde ; en 1952 elle a reçu l'approbation définitive comme institut séculier de droit pontifical. On complètera d'abord brièvement les portraits de Clorivière et de Fontaine tracés plus haut pour s'attacher ensuite à l'évolution de la spiritualité de l'institut depuis 1920.
CLORIVIÈRE.
Doctrine spirituelle.
Considérations sur l'exercice de la prière et de l'oraison(cf. DS, t. 2, col. 977-78). 1)
Coeur de Jésus. —Peut-être trouva-t-il les premiers éléments de cette dévotion dans le milieu malouin du 18
esiècle. Il est probable que J. Grisel (DS, t. 6, col. 1049-52), son confesseur pendant ses études de droit à Paris, lui ouvrit des vues qu'il puisait dans ses rencontres avec les religieuses de Sainte-Aure. Les écrits de Clorivière prouvent qu'il attachait grande importance aux révélations faites à sainte Marguerite-Marie et à la doctrine de Claude La Colombière (DS, t. 2, col. 939-43). On doit surtout se référer à une neuvaine en l'honneur du Coeur de Jésus (rédigée entre 1767 et 1770), à un long passage du commentaire du Cantique...
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