Auteur : Adolar ZUMKELLER.
 
Tome 12 - Colonne 2406
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Titre de l'article : PROLES (ANDRÉ), ermite de Saint-Augustin, 1429-1503.
Début de l'article :
— Né le 1er octobre 1429 à Dresde, Andreas Proies étudia à Leipzig de 1446 à 1451. Il était magister artium quand il entra en 1451 dans le monastère réformé des Augustins de Himmelpforten (Hartz) ; il fut ordonné prêtre à la fin de 1453. Après des études théologiques plus étendues à Pérouse (1454-1456), il fut d'abord, très peu de temps, maître-lecteur de théologie à Magdebourg, puis, de 1456 à 1458, prieur 2407 de Himmelpforten. Pendant la plus grande partie de sa vie, de 1461 à 1467 et de 1473 à 1503, il oeuvra comme vicaire général de la congrégation réformée de Saxe (= d'Allemagne). Imprégné des idées tendant à la réforme des ordres religieux, il chercha à les mettre en oeuvre par tous les moyens. Son énergie et ses capacités d'homme d'action parvinrent à faire passer de cinq à vingt-sept le nombre des monastères ralliés à l'observance. Sans doute, Proles ne reculait pas devant les mesures tranchantes ; il était exigeant envers les autorités civiles ; à plusieurs reprises il eut de sérieux différends avec le supérieur général et les provinciaux de son ordre. Mais il n'y a pas à douter de la loyauté de son ardeur réformatrice et de sa piété personnelle. Son élève, Jean de Paltz (DS, t. 12, col. 145-48) atteste que Proies « en raison de l'étendue de son savoir, de l'éclat de son éloquence et de la piété de sa vie » jouissait d'une grande considération (Supplementum Celifodine = Suppl, Erfurt, 1504, f. K IIIr ; nouv. éd. par B. Hamm, Berlin-New York, 1983, p. 135). Proles mourut saintement le 6 juin 1503 au couvent des Augustins de Kulmbach, quelques semaines après avoir déposé sa charge de vicaire général. Son action pour soutenir l'esprit religieux des monastères qui dépendaient de lui est illustrée par les sermons et traités que l'on conserve de lui. C'est à tort que Mathias Flacius a voulu voir en lui un précurseur de Luther (Catalogus testium veritatis (Bâle, 1567). 1. ŒUVRES ÉDITÉES. — En dehors de sa correspondance avec le duc Guillaume de Saxe (1475-1477) et de deux lettres plus étendues (éd. par Th. Kolde, cité infra p. 417-35), on garde des éditions des oeuvres suivantes : 1) Sermones dominicales, en moyen-haut-allemand, éd. P. Sylvius, 4...

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