Auteur : Raymond DARRICAU.
 
Tome 12 - Colonne 2457
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Titre de l'article : PROUST (CLAUDE), célestin, 1648-1722.
Début de l'article :
— Claude Proust naquit à Orléans vers 1648. Il fit profession au monastère des Célestins de sa ville natale le 15 novembre 1666. Par la suite, il fut assigné au monastère de Lyon, où il commença à se faire une solide réputation de confesseur. Vers 1670 il fut envoyé à celui de Notre-Dame de Verdelais (Gironde, arr. de Langon, canton de Saint-Macaire). Verdelais, dans l'Entre-Deux-Mers, était un lieu de pèlerinage fréquenté. On y venait de Bordeaux et de toute l'Aquitaine, depuis le début du 12e siècle. François de Sourdis, archevêque de Bordeaux (1599-1628), lui avait donné une nouvelle impulsion. Quand Proust y arriva, dans le dernier tiers du 17e siècle, le pèlerinage était en plein essor. Il se donna entièrement à cet apostolat. Il confessa assidûment et se livra à une vaste action de catéchèse parmi les pèlerins venus prier la Vierge consolatrice des affligés. Pour faciliter cette pastorale, il agrandit la chapelle du pèlerinage et ouvrit une route qu'il construisit lui-même afin de procurer aux pèlerins venant de la Garonne par Saint-Macaire un accès commode au sanctuaire marial. Il poursuivit cette activité jusqu'à sa mort : survenue le 20 décembre 1722 à Verdelais. Sa réputation s'est maintenue jusqu'à nos jours. Il reste un des grands noms de l'histoire du pèlerinage verdelaisien et sa place est marquée dans celle des pèlerinages des 17e et 18e siècles. 2458 Proust a laissé divers ouvrages imprimés : une partie d'entre eux concerne des thèmes de spiritualité ; une autre est l'expression de son apostolat marial. La première des méditations qu'il a publiée est intitulée : Regrets d'une âme touchée d'avoir abusé longtemps de la sainteté du Pater, en le récitant sans y apporter assez d'attention et sans y faire les réflexions nécessaires (Orléans, 1691 ; Paris, 1698, 1703, 1737, 1738, 1745). Elle fut suivie des Réflexions chrétiennes sur la virginité, adressées à une personne à qui Dieu a inspiré depuis longtemps le dessein de lui en faire un voeu (Orléans, 1693 ; Bordeaux, 1700). En 1694 il fait éditer à Orléans la Vie de saint Lyé, solitaire de la Beauce † 550. Après avoir rédigé un recueil de circonstance : Dispositions...

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